Makokou : le Commandant de Brigade bientôt au gnouf après avoir fauché un piéton

Hubert Nkielly Leboundji, commandant de Brigade territoriale de Makokou, devrait comparaître devant le parquet de la République près le Tribunal de première instance de Makokou, dans l’affaire du décès de Dominique Anangapeyi. Selon les informations relayées par le quotidien L’Union de ce 4 juin 2025, ce dernier serait le chauffeur qui aurait percuté le défunt Anangapeyi le 22 avril 2025 à Ngadi.
La comparution du commandant Hubert Nkielly constitue une avancée significative et un soulagement pour les proches du défunt. Les procédures en vigueur dans le pays indiquent que les cas de poursuites judiciaires à l’encontre des agents des forces de défenses et de sécurité se distinguent du Code de procédure pénale. « Il existe des textes spécifiques aux militaires qui conditionnent leurs poursuites », selon des sources citées par L’Union.
Justice pour Anangapeyi
Le retard dans la poursuite de cette affaire aurait été causé par l’absence d’un ordre de poursuites contre le Hubert Nkielly. En effet, ce n’est que sous la condition d’une ordonnance délivrée par leurs commandants en chefs que les éléments des forces armées peuvent être poursuivis. Une situation que la hiérarchie de la Gendarmerie nationale ne cautionnerait plus devant les manquements face à la loi au sein de ses troupes.
Toute la paperasse bouclée, la balle est désormais dans le camp du parquet de la province.Libre d’agir, le commandant Hubert Nkielly pourrait être présenté à la barre le 10 juin à venir. Ce dernier aurait été suspendu de ses fonctions avant l’accident de Ngadi, pour indiscipline. Le jour des faits, le véhicule duquel il était le chauffeur, n’avait ni assurance, ni plaque d’immatriculation, selon le confrère.
L’affaire du commandant de brigade territoriale, n’est donc pas la première du genre impliquant un agent des forces de défense et de sécurité. Il n’est donc pas le premier à répondre de ses faits devant la loi. Seulement, les autorités de tutelle devraient renforcer ses méthodes de redressement de ses agents. Car, ces derniers ne devraient plus être citées dans de tels déboires, d’autant plus qu’ils sont les garants du bien-être et de la sécurité des populations. Affaire à suivre !
GMT TV