Gabon : 71 étudiants déguerpis relogés au campus de l’UOB

Ce sont 71 étudiants de l’université Omar Bongo (UOB) de Libreville impactés par le cycle de déguerpissement, qui vont bénéficier d’un relogement de secours au campus universitaire. Selon info241, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) aurait pris cette décision afin de permettre à ces derniers de se préparer aux examens de fin d’années en toute quiétude.
C’est une action à portée sociale qui vient soulager de nombreux jeunes qui ont vécu une période d’instabilité. Déguerpis des quartiers Plaine-orety et sur le Boulevard triomphal,cette nouvelle est une aubaine pour eux. Ils viennent de plusieurs établissements, notamment, l’UOB, l’Institut national de sciences de gestion (INSG), de l’Ecole normale supérieure (ENS) et l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique(ENSET).
Une solution empreinte d’humanisme, mais temporaire
C’est à la suite d’une décision de Simplice Mamboula, ministre de l’enseignement supérieur que le CNOU a effectué un recensement de ces jeunes. Selon les indications du confrère, sur les 106 recensés, seuls 65 se sont présentés à la réunion du 18 juin. Cumulés au 6 étudiants déjà relogés, ces 71 étudiants pourront jouir de ces lieux jusqu’au mois d’octobre. De tous ces jeunes, plus du tiers, n’ont pas de famille à la capitale mais uniquement dans l’hinterland.
C’est donc gratuitement que ces derniers ont été admis au campus. Passés le mois d’octobre, ceux voulant y rester devront s’acquitter des frais assignés aux résidents. C’est une action qui illustre la solidarité et l’humanisme des autorités compétentes devant la détresse de nombreux jeunes étudiants. Alors que le quotidien de ces jeunes était incertain, cette action de la tutelle et du CNOU, traduit la volonté de ces derniers d’être à leur côté en cette période.
C’est une fin d’année académique qui est sauvée par cet accompagnement. Bien que plusieurs de ces jeunes relogés soient boursiers, cette étape rappelle la dépendance insidieuse aux actions publiques. se poursuivant dans la capitale, le cycle des déguerpissements semble avoir été entamé sans prise de conscience de la réalité sociale. Un détail qui aurait pu éviter de causer ces agitations et détresses s’il avait été anticipé.
GMT TV