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Bourse scolaire : le gouvernement mis en garde par les parents d’élèves

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Suite à l’annonce des nouvelles modalités d’attribution de la bourse scolaire, le Conseil national des parents d’élèves (CNPE) a, par la voix de son président exécutif, attiré ce dimanche 7 janvier 2024 l’attention du gouvernement de transition et du CTRI. Selon Donatien Boulingui, outre le timing qui est faussé, les autorités de la transition gagnerait à ranger cette mesure et ce, afin d’éviter « des risques de perturbation psychologique » auprès des apprenants.

C’est à la faveur d’une déclaration de presse que le Conseil national des parents d’élèves a décidé d’attirer l’attention des décideurs sur le risque encouru en cas d’application des nouvelles modalités d’attribution de la bourse scolaire annoncée par la ministre de tutelle Camélia Ntoutoume-Leclerq. Si ces derniers se disent favorables à la vision d’excellence prônée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ils tiennent à aviser le gouvernement sur les effets néfastes.

Les parents d’élèves appellent à la sagesse

Rappelant les dispositions légales en vigueur en attendant la prise d’un nouveau décret comme annoncé par la ministre de l’Education nationale par la commission tripartite comprenant le Ministère des comptes publics et l’Agence nationale de bourses du Gabon (Anbg), Donatien Boulingui soutient que la moyenne requise est de 10/20. Aussi, s’est-il dit « étonné » au nom de tous les apprenants et parents d’élèves que la promesse appaludie du Genre de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema se transforme en cadeau empoisonné.

En ce sens que le retour de cette allocation à caractère social soit astreint à un nouveau mécanisme qui ne devrait pas rester sans incidences. Afin d’éviter des heurts et autres manifestations pouvant contribuer à détériorer le climat par une manière ou d’une autre avec une grogne sociale à peine voilée, le CNPE met en garde le gouvernement. « Ces mesures peuvent susciter des risques de perturbation d’ordre psychologique auprès de nos jeunes élèves pour l’année scolaire déjà entamée », a-t-il conclu. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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3 commentaires

  1. J’aurais voulu entendre ces parents d’élèves lorsque le président Ali , sans l’annoncer, avait simplement supprimer cette allocation. Connaissant ce milieu, ce n’est pas insurmontable. Les élèves d’aujourd’hui,avec tous les outils qu’ils ont à leur disposition peuvent facilement atteindre les 11 ou 12 de moyenne.

  2. Le CTRI est tombé dans un piège politique
    !
    Vous verrez qu’au moment des prochaines élections, certains promettrons de ramener la moyenne à 10 alors que l’ayant unanimement décidé à 11 et 12.

    Que le CTRI garde toujours ses yeux ouverts !

  3. Chers parents soyez honnête avec vous même
    . Sous Ali Bongo les bourses d’études étaient suspendues.
    Avez-vous eu le courage de vous lever pour les réclamer ?
    Il y a bien des priorités ailleurs notamment : le manque d’enseignements, les postes budgétaires, les formations que le CTRI a mis à la disposition du ministère de l’éducation nationale en seulement 4 mois qu’il faut saluer.

    Il faut aussi encourager nos enfants à l’effort. Dans les établissements privés et conventionnels les élèves ont les 19 de moyenne sans bourse d’étude

    N’oublions pas d’où le CTRI a pris le pouvoir.
    Soyons patients. Chacun de nous doit donner du sien Pour reconstruire notre beau pays le GABON digne d’envie. Cela nécessitera certainement un peu de sacrifice.

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