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Bitam: levée de boucliers des candidats au Bac pour un retour normal de l’électricité

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Les délestages intempestifs réguliers de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dans la commune de Bitam dans la province du Woleu-Ntem ont fini par exaspérer les populations et précisement les élèves de cette localité qui ont récemment décidé de monter au créneau. La salve a été donnée par les candidats au Baccalauréat venus de Minvoul qui ont battu le pavé pour non seulement fustiger l’attitude de ladite société qui peine à régler ce problème, mais aussi dénoncer le mutisme des autorités locales concernant la situation désastreuse dans laquelle ils vivent depuis un mois alors même que ces derniers ont entamé les épreuves dudit examen.

En situation de monopole quasi absolu depuis plusieurs décennies, la Société d’énergie et d’eau du Gabon semble n’avoir jamais pris la mesure de son rôle dans l’amélioration des conditions de vie des populations. La preuve avec la résurgence des délestages depuis plusieurs semaines et le manque de communication dont elle est passée maître démontrant son incapacité à assurer ses missions.  

La preuve a encore été donnée avec les nombreux délestages enregistrés dans plusieurs quartiers de la ville de Bitam. La situation est telle que les candidats à l’examen du Baccalauréat sont montés au créneau afin de fustiger les nombreux délestages qui empêchent la bonne continuité de leurs révisions. Intimant l’ordre aux autorités de pallier problèmes d’électricité avant que des actes plus graves ne soient posés.

Afin de prévenir tout dérapage, l’édile de la ville, Jules Mbélé Asseko et le commissaire de la ville se sont rapprochés des élèves mécontents. Après une discussion, le maire aurait rassuré les apprenants que la situation allait rentrer dans l’ordre. Non sans indiquer que les techniciens de la SEEG auraient été déployés sur le terrain à ce propos. Vivement que la situation revienne à la normale concernant l’alimentation en électricité. Pour l’heure, ces derniers s’en remettent à Dieu.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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