Axe Melen-BRC : route dégradée et ordures envahissantes, les populations crient à l’aide !

Derrière le camp militaire du BRC au Pk12 dans la ville de Libreville, des populations conjuguent gymnastique et maladies. Ici les ordures quittent leur lit pour prendre d’assaut la seule voie qui sert d’entrée et de sortie et qui se dégradent avec le temps. Dans le désarroi et avant que la voie ne soit complètement obstruée, ils lancent un appel à l’endroit des autorités. 

Dans l’ombre du camp militaire, de nombreux citoyens vivent dans des conditions peu soutenables. Ordures ménagères encombrant jusqu’à la moitié de la route, des flaques d’eau dégradant l’état des véhicules, tel est le quotidien de ces riverains qui sortent du silence. « On souffre ici avec la poubelle. Mais c’est aussi la population car c’est nous-mêmes qui jetons ça là.», a déclaré Stéphane, riverain. 

Si rien n’est fait, c’est l’isolement total…

Surnommée, la route maudite, en raison de l’état de précarité et désuétude avancée dans lequel il est, les populations se sentent exclues des changements observés dans la zone. « Il y a des pavés sur les deux sorties de cette route, on ne comprend pas pourquoi nous au milieu on nous maintient dans cette souffrance», a-t-il renchérit. Les habitants disent avoir également tenté d’appeler aux bonnes volontés mais sans succès. 

« On a fait des vidéos qu’on a publiées mais rien n’a changé. Ils sont juste venus mettre les panneaux mais il n’y a pas de changement.»,a expliqué Stéphane. Une situation qui n’est pas sans impact sur la santé de ces habitants. « Nous vivons avec de mauvaises odeurs, il y a des maladies et même les nouveaux nés peuvent attraper des infections » ,a indiqué Fabrice, riverain.  

Un mal être dans lequel ils sont contraints de vivre avec un seul espoir, que les choses changent.« Nous avons besoin de l’amélioration de la route car ce n’est vraiment pas bon. Il faut qu’on améliore le passage et ainsi aider les populations », a déclaré Brunel, riverain. Désormais, l’appel est lancé, espérons que les autorités y répondent favorablement.