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Makhtar Diop nouvel homme fort de la Société financière internationale

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Jusque-là vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, le Sénégalais Makhtar Diop a récemment été nommé directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (IFC). Branche du Groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé, l’IFC voit donc arriver à sa tête, un homme disposant d’une « expérience approfondie du développement et de la finance » comme l’a rappelé David Malpass.

Ex-ministre sénégalais de l’Économie et des Finances et ancien vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures, Makhtar Diop vient d’hériter du prestigieux poste de directeur général de la Société financière internationale (IFC). C’est David Malpass, actuel président du Groupe de la Banque mondiale, qui l’a lui-même annoncé il y a quelques jours.

En effet, soulignant à la fois « l’expérience approfondie du développement et de la finance et la carrière de leadership énergique » de l’homme de 60 ans, David Malpass a ensuite indiqué que « les compétences de Makhtar à la SFI aideront le Groupe de la Banque mondiale à poursuivre sa réponse rapide à la crise mondiale et à construire une reprise verte, résiliente et inclusive ». 

Nommé quelques jours après l’élection de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Makhtar Diop constitue donc un nouveau symbole de changement de configuration multilatérale. Dans un monde morcelé par une pandémie qui n’en finit plus de faire des dégâts, l’arrivée du Sénégalais devrait donc permettre à la SFI « d’approfondir et de dynamiser sa stratégie 3.0 de création proactive de marchés et de mobilisation de capitaux privés à grande échelle ».

Auparavant directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil, le Kenya, l’Érythrée ou encore la Somalie, et ancien économiste au Fonds monétaire international (FMI), Makhtar Diop, qui a également dirigé le département Finances, secteur privé et infrastructure de la Région Amérique latine et Caraïbes de la Banque mondiale, devra donc à compter du 1er mars, dynamiser une organisation qui suscite beaucoup d’espoir dans le monde.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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