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Libreville : un père enceinte ses trois filles prétextant les exorciser

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E.M, un compatriote âgé de 38 ans, sans emploi, a récemment été écroué par les éléments de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) à Libreville. Ce dernier est accusé d’avoir enceinté ses trois filles âgées de 12, 13 et 14 ans à l’époque des faits.

C’est une véritable histoire digne d’un film hollywoodien que nous relate le quotidien L’Union dans sa parution du mercredi 19 juillet 2023. Entre 2014 et 2016, E.M père d’une fille de 13 ans, rencontre une mère avec ses deux filles en instance de divorce avec qui il finira par se mettre en couple. Mais, des mois plus tard, le trentenaire aurait décidé de purifier les trois fillettes qu’il aurait accusées d’être habitées par des mauvais esprits.

Des fillettes hantées par des mauvais esprits ?

Quelque temps après leur rencontre, E.M aurait fait croire à sa concubine qu’elle et ses filles seraient sous l’emprise de mauvais esprits. Notamment, des membres de sa famille et du père de ses enfants. Ces derniers seraient décidés à nuire à son bonheur au regard de son statut de jeune cadre dans une entreprise de la place. 

Le couple et leurs enfants vont finir par s’installer dans la commune d’Owendo tout frais payé par la concubine. C’est alors que E.M aurait aménagé une pièce dans la nouvelle maison pour les séances de délivrance et de prières de protection. Tour à tour, les jeunes filles se seraient pliées à une forme de « pénétration purificatrice » tandis que la mère vaquait à ses occupations professionnelles. 

Un père maléfique 

Tandis que la jeune mère est affectée par son employeur dans la ville de Moanda, province du Haut-Ogooué, elle décide d’y aller s’installer avec la famille au complet. E.M qui a désormais le contrôle sur elle, décide qu’elle coupe les ponts d’avec les membres de sa propre famille. Une manœuvre savamment orchestrée afin de continuer à faire vivre l’enfer sur terre aux fillettes. Et, cela aurait duré près d’une décennie en tout depuis 2014.

Informé par les fillettes des pratiques machiavéliques de leur père, le garçon d’E.M né d’une autre relation aurait attendu d’être à Libreville avec ces dernières pour tout balancer aux agents de police.  Elles auraient affirmé avoir été obligées d’avorter à de nombreuses reprises. Mis devant le fait accompli dans les locaux de la DGDI où tous y étaient pour établir leurs passeports, le père aurait reconnu les faits. Il sera présenté dans les prochains jours devant le parquet du tribunal de Libreville.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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