A La UneDerniers articlesPOLITIQUE

Gabon : vers des démissions en cascade au PDG ?

Lire cet article

Serait-il le début de la fin du Parti démocratique gabonais (PDG) qui a dirigé le Gabon sans partage depuis 1967 ? C’est le sentiment qui pourrait se dégager au vu des bruits de bottes dans les couloirs du siège de Louis, corroborés par l’annonce de la démission de l’ancien membre du Bureau politique Franck Ondo Methogo qui ouvrirait la porte à une vague de départs au sein de cette formation politique. 

Déjà confronté à une léthargie qui ne dit pas son nom depuis l’éviction du pouvoir de son président Ali Bongo Ondimba, le « Parti de masse » semble marcher désormais sur des braises ardentes. Et pour cause, depuis quelques semaines, des informations font état de la préparation de vagues de démissions de certains cadres de ce parti. 

La mort du PDG inévitable ? 

Preuve de ce qui pourrait bientôt s’apparenter à une mise à mort programmée du parti fondé par Omar Bongo Ondimba au bord de la Bouenguidi dans la province de l’Ogooué-Lolo, la démission du membre du Bureau politique Franck Ondo Methogo annonçant au passage son soutien au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Une décision de l’ancien vice-président de la commission permanente de discipline du PDG qu’il justifie par « les atermoiements  » du Parti démocratique gabonais qui peine désormais à s’affirmer résolument dans le nouveau contexte politique impulsé par le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. 


« Cette démission me permet de recouvrer ma liberté de ton et d’action et de me mettre résolument au service du président de la transition et du CTRI », a-t-il ajouté. Il faut dire que la situation au sein de l’ancien parti au pouvoir demeure tendue depuis que le secrétaire général 1 Luc Oyoubi assure l’intérim. Ce dernier est accusé par plusieurs de ses camarades d’entretenir le statu quo sur la gestion du parti. De quoi se demander si l’actuel vice-président du Sénat n’aurait pas des velléités de prise de pouvoir au sein du « parti de masse ».

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

Articles similaires

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page