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Gabon: Perenco envisage de produire plus de 10000 tonnes de gaz domestique par an

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Reçu par le ministre en charge du pétrole Vincent de Paul Massassa ce jeudi 2 septembre, le nouveau patron du pétrolier Perenco a décliné sa vision et son ambition. Entre volonté de réhausser le niveau actuel de production pétrolière de son entité et volonté de s’affirmer en producteur et distributeur de gaz domestique, Adrien Broche a indiqué que la construction d’une usine de production Gaz de Pétrole liquéfié (GPL) était d’ores et déjà dans les tuyaux, afin de réduire les importations.

Ancien directeur général de Perenco Cameroun, Alain Broche vient d’hériter de la filiale gabonaise de la compagnie pétrolière indépendante franco-britannique, Perenco. Reçu par le ministre en charge du pétrole ce jeudi, le nouvel homme fort de celle qui est désormais la première entreprise pétrolière du pays en termes d’actifs, a décliné sa vision et son ambition avec en point d’orgue, le lancement prochain d’une usine de production de gaz de pétrole liquéfié (GPL).

En effet, sur les traces de son prédécesseur qui avait annoncé il y a quelques mois « la commercialisation prochaine de gaz domestique » comme une « suite logique de l’implantation de PERENCO dans l’expansion des activités pétrolières au Gabon », Alain Broche a annoncé « qu’un grand projet du Gaz du Pétrole liquéfié (GPL) visant à permettre de produire du gaz domestique à l’horizon 2023, aura lieu à Batanga dans l’Ogooué Maritime ».

Soutenant l’ambition de l’entreprise pétro-gazière de diversifier son portefeuille en mettant en valeur le potentiel gazier du pays, ce projet axé autour de la production de 10 000 tonnes par an de gaz domestique, s’inscrit également dans la droite ligne du PAT dans son volet éponyme. Avec la phase d’études techniques déjà terminées, l’opérateur devrait donc débuter la construction de son usine dans les prochains mois.

Développé dans un pays détenant d’importantes potentialités gazières avec des réserves prouvées de gaz estimées à plus de 100 milliards de m3, ce projet devrait en plus de favoriser à moyen terme la réduction des importations, offrir de nouvelles opportunités notamment en termes d’employabilité. Toute chose qui pourrait sur le long terme, favoriser la création d’une nouvelle chaîne de valeur.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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