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Gabon : l’UDIS appelle l’État à consacrer 35% des marchés publics aux nationaux

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Présents en conférence de presse, le jeudi 6 juillet 2023, les membres de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) ont pointé du doigt les aspérités de la passation de marchés publics. À ce propos, la formation membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) a appelé l’État à consentir ⅓ desdites opportunités aux nationaux.

Pour ce qui s’apparente à une sortie lanceuse d’alerte, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale a fait le diagnostic de la société gabonaise à l’aube des joutes électorales. Un exercice républicain auquel s’est prêté le porte-parolat de cette formation dirigée par Hervé Patrick Opiangah. Et ce, dans un élan patriotique certain.

De la nécessité de se réapproprier l’économie selon l’UDIS

Loin des discours politiques prononcés impromptu,Jo Dioumy Moubassango, Ferdinand Demba, Suzanne Mazana-Mayimba et Pascal Nkoulou ont placé le curseur sur les maux qui obèrent le bon fonctionnement du pays. Au nombre de ceux-ci, l’emprise des opérateurs économiques venus d’ailleurs. Une situation entretenue par le gouvernement qui ne mettrait pas les garde-fous.

Résultat, l’économie semble balkanisée entre les mains de quelques individus non soucieux du sort du Gabon. Lasse d’assister impuissamment à cette prise d’otage économique, l’UDIS invite les autorités publiques compétentes à prendre le taureau par les cornes. Toute chose qui poserait les jalons d’une classe intermédiaire.

35% des marchés publics consacrés aux nationaux ?

C’est la proposition faite par la formation membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence. « L’exécutif doit consacrer par des lois, un minimum de 35% des marchés publics et opportunités d’affaires aux entrepreneurs gabonais », a souligné l’un des porte-voix dudit parti. Une suggestion qui fait office d’aide à la décision à l’heure où le gouvernement semble en panne de solutions.

D’ailleurs, ce ne sont pas les hommes et les femmes qualifiés qui manquent à l’appel. Seul bémol, les initiatives privées portées par les compatriotes demeurent majoritairement non accompagnées par l’exécutif. Lequel semble disposé à contracter avec les entrepreneurs étrangers. Pourtant tendre la main aux nationaux permettra un réinvestissement dans le circuit local. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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