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Gabon : les normes sanitaires négligées par les « restaurateurs de rue »?

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C’est la question qui taraude les esprits au regard des conditions dans lesquelles les restaurateurs de rue procèdent à la commercialisation de leurs produits. Depuis que le gouvernement a adopté le 12 juin 2020, un décret visant à encadrer ce secteur, sans omettre les multiples tentatives de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA), les pratiques malsaines persistent. 

Après la campagne de sensibilisation et les formations offertes  par l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) aux commerçants en 2019  et 2020, le gouvernement avait au cours d’un conseil de ministre adopté un texte déterminant les conditions sanitaires et d’hygiène relatives aux métiers de l’alimentation de rue. Une initiative qui visait à protéger les populations contre d’éventuels problèmes de santé. 

Les pratiques hors normes

En effet, malgré les mesures prises par les autorités, les opérations de sensibilisation et les multiples descentes sur le terrain, les mesures coercitives envisagées ne sont toujours pas appliquées. Au constat, les restaurateurs de rue s’entêtent à ne pas respecter les normes sanitaires. 

Hommes comme femmes, ces restaurateurs proposent encore à la consommation les nikes, le poisson cuit à la braise, le poulet, les gâteaux et d’autres aliments sans les manipuler, les transformer, les conserver, les fabriquer et les commercialiser dans les conditions d’hygiène requises. 

Avec ce texte de loi, le gouvernement très préoccupé par les questions de santé publique crée ainsi un nouveau cadre institutionnel régissant la vente ambulatoire d’aliments.

Des sanctions s’imposent

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire est face à l’urgence de reprendre les campagnes de sensibilisation, de multiplier les descentes sur le terrain dans le grand Libreville et à l’intérieur du pays et surtout de sanctionner avec fermeté les restaurateurs véreux. 

Dans cette chaîne, les populations sont invitées à dénoncer ces négligences au numéro vert de l’AGASA 1411 pour atténuer ce phénomène. Ainsi, de De gré ou de force le message sera transmis. Ne dit-on pas que la répétition est pédagogique. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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