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Gabon : le Pr. Télesphore Ondo pour la suppression du poste de Premier ministre 

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C’est à l’occasion des journées scientifiques organisées pour la célébration du cinquantenaire du Barreau du Gabon que le professeur en droit public Télesphore Ondo a proposé la monture de la loi fondamentale et le régime politique devant être en vigueur après la transition militaire. À cet effet, le constitutionnaliste a suggéré de cesser l’hypocrisie institutionnelle en sucrant le poste de Premier ministre.

Conférencier lors des journées scientifiques organisées par l’ordre des avocats sur la thématique : « Quelle constitution ? Quel régime politique pour le Gabon ? », le Pr. Télesphore Ondo a présenté les grands principes de la prochaine constitution. Laquelle devrait être la plus adaptée à la réalité gabonaise. Une sorte de loi fondamentale « hybride » qui emporte la nécessité de rompre avec les dispositions calquées qui étiolent le pouvoir exécutif exercé par le Chef de l’État.

Le Pr. Télesphore Ondo pour une constitution hybride

Faisant le récit des errements enregistrés au sommet de la jeune démocratie gabonaise depuis 1991, le juriste publiciste suggère donc de définir une loi fondamentale hybride. « Ma proposition est hybride en ce sens qu’elle allie la modernité aux réalités socioculturelles gabonaises. J’ai utilisé un certain nombre de principes consociatifs qui permettent d’institutionnaliser les mécanismes comme le consensus mais également prévoir l’idée du partage du pouvoir », a souligné le Pr. Télesphore Ondo.

Pour ce dernier, le Président de la République doit être davantage mis en face de ses responsabilités. Une configuration qui acte la disparition du poste de Premier ministre qui, aux dires des conférenciers, n’aurait d’existence que sur la base d’une hypocrisie institutionnelle. En effet, le Chef du gouvernement issu du système semi-présidentiel établi dans les années 90, n’aura finalement été qu’un serviteur du Chef de l’État sans pouvoir certain. Toute chose qui rend non indispensable son rôle. Il appelle d’emblée à ce que le Président de la République conserve la qualité d’unique chef de l’exécutif. Ainsi de passer au présidentialisme. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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Un commentaire

  1. Du n’importe quoi. Tout pays digne de ce nom a un Premier Ministre. Cependant un Premier Ministre au Gabon n’est ni chef du Gouvernement ni rien sauf un personnage décoratif car les Présidents gabonais n’ont jamais compris qu’un Premier Ministre est le Chef qui forme son Gouvernement sans que le Président lui en impose un comme dans notre République Bananière où on confond tout et où on fourre tout

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