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Gabon : la place de l’enseignant dans le processus de Transition au cœur d’une conférence-débat

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Le 30 août 2023, les forces de défense et de sécurité ont pris le pouvoir mettant fin au règne du système Bongo-PDG. Cet événement a marqué le début d’une ère nouvelle dirigée par le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI), qui souhaite redonner au Gabon sa dignité. Quelle est la place de l’enseignement dans cette nouvelle étape de l’histoire du pays ? Telle est l’interrogation à laquelle les enseignants du cours secondaire Ambourhouet ont tenté de répondre au cours d’une conférence débat qui s’est tenue le samedi 16 mars 2024 à Libreville.             

En prélude de la célébration de la Journée nationale de l’enseignant, le personnel du Cours secondaire Ambourhouet a tenu à faire le point de la condition de ce corps depuis l’arrivée au pouvoir des militaires réunis au sein du CTRI. Après avoir exploré les attentes des nouvelles autorités et celles des enseignants, les intervenants ont mis un accent sur l’opportunité que représente la Transition pour le secteur éducation.                                                                                                                                             

Quelle place pour l’enseignant au sein de la Transition?

C’est sous le thème « la place de l’enseignant dans le processus de la Transition au Gabon » que se sont réunis les enseignants du cours Ambourhouet. Pour répondre à cette interrogation, les intervenants ont abordé 3 angles. A savoir, les actes forts du CTRI pour une école d’excellence, les attentes du CTRI vis-à-vis du corps enseignant et celles des enseignants pour une école de la félicité. Une analyse qui leur a permis de considérer la Transition comme un cadre favorable pour réparer les injustices, réformer l’école gabonaise et améliorer le secteur éducatif.

Si le président a posé des actes en faveur de l’éducation tels que le recrutement direct de 900 enseignants de sciences et le retour des bourses scolaires pour le secondaire, il reste beaucoup de travail à réaliser. Les préoccupations de ces enseignants sont principalement d’ordre infrastructurel, avec un déficit de 3500 salles de classe et administratif, avec de nombreux enseignants sans solde. « Nous attendons du CTRI qu’il fasse un effort pour les infrastructures mais également pour le traitement de l’agent de l’Education nationale », a conclu Davy Ndene Obame, enseignant de sciences de la vie et de la terre.

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