Gabon : des opérateurs encore réfractaires à l’interdiction de sacs plastiques sur le marché

De nombreuses surfaces commerciales continuent la distribution de sacs plastiques sur le marché malgré l’interdiction des autorités entrée en vigueur le 23 septembre 2025. Une non application qui va à l’encontre de la loi et continuent de mettre en péril la santé des consommateurs et détruire l’environnement.

Rendue officielle par la loi N°009/2024 du 5 août 2024, l’interdiction des sacs plastiques à usage unique a pour objectif de venir à bout des déchets plastiques qui constituent une épine dans la protection de l’environnement. Mais après une période test allant du mois de juillet à septembre, force est de constater la récidive de plusieurs commerces.

Un refus qui porte atteinte à la santé humaine et terrestre 

Dans les supérettes de proximité, ou chez le mauritanien, ou encore certaines grandes surfaces telles que le Carrefour Prix Import de Damas, les sachets plastiques sont encore donnés en caisse. Une attitude qui vient contrer la volonté et détermination des autorités compétentes qui veulent mettre fin à ce cycle. Mais c’est aussi une façon de pérenniser une mauvaise habitude aux consommateurs qui se contentent de ce qui lui est présenté. 

Si pour certains cette présence d’emballages plastiques continent, la raison repose sur le fait que le stock n’est pas encore épuisé et ce serait une perte. Or, ce besoin de récupérer les sous dépensés pour la production, ne fait qu’empiéter sur l’environnement. En effet, un sachet plastique peut même jusqu’à 100 ans avant d’être totalement détruit. 

Il est donc urgent que toutes les parties puissent se joindre afin de parvenir à une ville biodégradable comme c’est le cas au Rwanda. Les opérateurs économiques, qu’ils soient petits ou grands, devraient rectifier le tir et participer à l’éradication de cette pollution plastique qui a cumulé jusqu’à 36 tonnes de déchets plastiques par jour dans la seule ville de Libreville.