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Gabon: accusé d’abus sexuels, Capello sort de sa réserve

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Face au tollé médiatique dont il constitue la principale cible, le présumé pédocriminel Patrick Assoumou Eyi alias « Capello » a décidé de sortir de ce silence pour se disculper. En effet, dans un court entretien accordé à notre confrère Gabonallsports, le mis en cause a clamé son innocence et accuse la corporation sportive de le livrer à la vindicte populaire.

Près de 24 heures après avoir fait les choux gras de la presse nationale et internationale, Patrick Assoumou Eyi alias Capello aurait perçu la sortie médiatique du ministre des Sports Franck Nguema, comme le coup de massue. Une charge supplémentaire que l’ancien sélectionneur des Panthères U-17 n’entend pas supporter tout seul. Et surtout sans que sa culpabilité n’ait été établie.

Pour le mis en cause, il ne s’agirait que des ragots de couloir dont les initiateurs ne seraient autres que ses détracteurs. « Je ne me reconnais pas dans ça et je ne réponds pas aux rumeurs », a-t-il confié à notre confrère Gabonallsports. Il en a profité pour livrer sa part de vérité. « J’ai quitté l’équipe nationale en 2014 et à la veille de la Can 2017, on m’a écarté de la sélection, donc je n’étais même pas dans le staff », précise-t-il.

Le présumé prédateur sexuel n’a pas manqué de rappeler que pour des raisons non expressément indiquées, il aurait été placardé à un rôle d’agent de bureau. « Depuis plusieurs années, je suis administratif (directeur technique provincial et SG de l’Association des entraîneurs et éducateurs : ndlr) », a déclaré Patrick Assoumou Eyi. Désireux de ne pas trop épiloguer sur cette affaire, Capello s’est tout de même interrogé sur la fixation faite sur lui. « Un seul dirigeant sportif ? », s’est-il interrogé. 

Pour ainsi dire que si l’affaire était fondée, il devrait y avoir des personnes impliquées. Car, dit-on, qu’il s’agit d’un réseau de pédophiles. Autant dire que l’ancien sélectionneur des panthères des moins de 17 ans, se tient prêt en cas d’asphyxie sur sa personne alors même qu’un trafic en bande organisée requiert tout de même des personnes tapis dans l’ombre. On en est encore loin. Vivement que l’enquête ouverte, à l’initiative du Chef de l’État, saura démêler l’écheveau dans cette affaire qu’il a lui-même jugé de « très grave ».

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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