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Transition au Gabon : le bal de larbinisme des pdégistes bat son plein sur internet !

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Décidément, comme le dit un adage, le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir. La preuve avec certains militants du Parti démocratique gabonais (PDG) qui, à la suite du putsch orchestré par les Forces armées gabonaise (FAG) tentent désormais vainement de s’accrocher aux nouvelles autorités du pays en chantant leurs louanges sur la toile. De quoi susciter des questionnements sur la moralité de ceux qui jusqu’à récemment se présentaient comme des « soutiens indéfectibles d’Ali Bongo Ondimba ». 

En effet, depuis le coup de force du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI), certains militants et sympathisants de l’ancien parti au pouvoir semblent avoir opéré un virage à 360 degrés par rapport à leurs convictions. Sur la toile, après le rétablissement de l’internet coupé par l’ancien régime, nombreux sont restés silencieux durant plusieurs heures après le coup d’État, d’autres se sont manifestés par plusieurs publications de soutien au président de la transition, le Général Brice Oligui Nguema

Des déclarations d’allégeances en trompe-l’œil des pdégistes

Le ballon d’essai de cette tentative de lèche-bottisme est venu de la fille aînée du président déchu Malika Bongo Ondimba qui dans une publication sur son compte Facebook a félicité le tombeur de son père. Même cas de figure pour des communicants zélés tels que Théophane Nzame-Nze Biyoghe, Hercule Nze Souala, Gabin Yalanzele, Ismaël Premier Boulingui, Japhet Beyeme Ngoua, Chadi Moukarim ou encore l’ancien conseiller spécial Marc Tchango qui se sont empressés de faire des déclarations de supposés soutiens au Comité de transition et de restauration des institutions.

 
Des messages qui n’ont pas manqué de susciter des questionnements sur ce changement de discours brusque alors que la majorité de ces soutiens d’Ali Bongo Ondimba faisaient montre « d’arrogance et de condescendance vis-à-vis des Gabonais qui ne pensaient pas comme eux », commente un internaute. Reste donc à savoir quel sera le sort de ces derniers, certains observateurs invitant les autorités militaires de transition à ne pas tenir compte de ces « atalakous » éhontés de personnes aux moralités douteuses.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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