Port Gentil : le Gen. Rizogo Rousselot saura-t-il réguler les contrôles policiers ?
Il est illusoire de croire que les contrôles policiers intempestifs puissent cesser dans le pays. La preuve à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-maritime, où ces contrôles écœurent les populations et les taxis qui sont les principales cibles des agents des forces de l’ordre et de sécurité. Une situation qui complique le quotidien des opérateurs du secteur du transport et donc des populations, lesquelles souhaitent l’intervention du délégué spécial de la commune de Port gentil le Général Pierre Rizogo Rousselot.
Il est vrai que les contrôles sont primordiaux dans un pays. Ils figurent parmi les rôles dévolus aux forces de l’ordre à savoir d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Cependant opérés de manière abusive, ils deviennent embêtants, voire perturbants pour l’activité économique comme c’est le cas notamment à Port-Gentil où plusieurs transporteurs font face à cette gangrène des contrôles intempestifs des policiers. Lesquels dénoncent ces abus qui jusqu’à présent n’ont pas pu être maîtrisés par des autorités administratives ou jjudiciaires.
Des contrôles policiers à chaque kilomètre
Les Portgentillais sont asphyxiés par ces contrôles qui impactent considérablement leur quotidien. « trop de contrôle, une petite bourgade comme ça ce sont les mêmes taxis qu’on arrête tous les jours. Ce sont nous les travailleurs et ceux qui vont à l’école qui sommes pénalisés» a fustigé un compatriote. Un constat déplorable qui suscite des indignations à travers la ville. « C’est vraiment triste, les policiers n’ont rien d’autre à faire que contrôler les mêmes véhicules tous les jours? ».
D’autres en revanche soulignent le fait que ces contrôles ont plus pour but de favoriser le racket des transporteurs « nos frères qui régulent la circulation prennent à chaque taxi 500 FCFA, c’est trop. Trop de contrôles dans la ville de Tobia à Farasol 5 contrôles à moins de 2 kilomètres, que disent les autorités à ce sujet ?». D’ailleurs le quotidien l’Union dans un article publié le mercredi 7 février, soulignait que les policiers ne s’intéresseraient quasiment pas aux pièces afférentes au véhicule, mais plutôt sur la somme que les taximen donnent une fois qu’ils sont interpellés. Laquelle somme varie selon le type de véhicule, « 500 FCFA pour les taximen, 2000 FCFA ou plus pour les TM chargés ou les camions transportant du sable ou du gravier » indique l’Union.
Les Port-gentillais appellent Le Gen. Rizogo Rousselot à la rescousse
Face à ce calvaire qui n’a que trop duré, les regards des populations de port gentil sont désormais tournés vers le Général Rizogo Rousselot. Si dès son arrivée il a initié plusieurs actions dans le but de remettre de l’ordre dans la capitale économique à l’instar de la mise en place du système de géolocalisations des véhicules de la Mairie qui permettra de suivre et d’immobiliser les véhicules de l’institution, du lancement de projet Port-Gentil, ville verte ou encore de l’opération de restauration de l’ordre urbain, la population espère qu’il parvienne à corriger la manière de contrôler et l’écart de comportement de certains agents.
D’autant plus qu’en sa qualité de général des armées et délégué spécial de la ville de Port-Gentil, sa mission ne se limite pas simplement à assurer des fonctions de maire. Car les port-gentillais veulent se mouvoir dans la ville sans trop de complications. Espérons que leurs préoccupations seront entendues et prises en compte une bonne fois pour toutes.
