Derniers articlesSOCIETE

JIFA: le Gabon commémore sa deuxième édition

Ecouter l'article

Le Gabon à l’instar des autres pays africains a célébré ce samedi 31 juillet la journée internationale de la femme africaines (JIFA). Organisée par le Centre culturel gabonais, le thème « femmes, paix et citoyenneté » a constitué l’objet de la rencontre. Si cette journée a été l’occasion de révéler les contrastes qui saisissent le continent sur la situation de la femme, son role dans le développement du pays a donné le ton aux débats. 

Le Centre culturel gabonais, sis au quartier Sotéga, à Libreville, a accuelli ce samedi, des femmes gabonaises de différents horizons dans le cadre de la 2ème édition de la Journée internationale de la femme africaine au Gabon. Cette rencontre panafricaine qui a vu la participation de Paulette Missambo, ancienne ministre de l’Education nationale, par ailleurs présidente de la JIFA, était l’occasion d’évaluer le rôle de la femme dans la société et de questionner son action en faveur de la construction de la paix. 

En effet, le thème choisit « femmes, paix et citoyenneté », était l’occasion de démonter que la femme est déposaitaire des valeurs sociales et culturelles qui garantissent la bonne marche de la vie dans la société. « La femme est à la base de la société, elle représente la terre mère qui nourrit. Nous pensons que si nos sociétés doivent espérer un développement durable il doit se faire dans la paix et la citoyenneté. Nous devons éduquer les femmes à la citoyenneté », a indiqué le Pr. Véronique Solange Okome Beka, fondatrice du Centre culturel gabonais. 

Ici, l’éducation à la citoyenneté ne représente pas le civisme mais le vivre ensemble. A en croire le Pr. Véronique S. Okome Beka, pour que ce vivre ensemble soit réussi, il faut que le concept soit saisi et remis entre les mains des femmes. Ainsi, ces dernières pourraient aisément prendre conscience de leurs aptitudes et de leur rôle à jouer dans la construction de leur pays à différents niveaux de responsabilité. « La femme doit être le garant ou la déposaitaire du développement d’un pays. Et si on arrive à garantir ces valeurs, notre société peut se développer dans la paix », a-t-elle martelé. 

Pour information, la Journée internationale de la femme africaine a été instituée le 31 juillet 1962 à Dakar lors du premier congrès du Pan-African Women’s Organisation (PAWO). Cette reconnaissance est le fruit des luttes et résistances des pionnières africaines qui se sont illustrées en faveur de l’émancipation des femmes en combattant le racisme, l’esclavagisme et les injustices sociales. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page