Gabon : un Centrafricain interpellé à Mitzic avec des cartes d’électeurs gabonais
La brigade de gendarmerie du poste Mitzic centre dans l’Okano, a mis la main, le 12 août dernier, sur un individu centrafricain détenteur de faux documents d’état civil et de cartes d’électeurs. En effet, Aboubakar Zoukoudoum, âgé de 27 ans aurait reconnu que ces vrais faux papiers lui ont été fournis par un sujet camerounais, rapporte L’Union.
La problématique du trafic de documents d’état civil est loin d’être réglée au vu de la multiplication d’interpellations d’individus impliqués dans ce type d’affaires. Dernier fait en date l’arrestation le 12 août dernier de Aboubakar Zoukoudoum à Mitzic. Ce ressortissant centrafricain pris entre les mailles du filet en possession de faux papiers gabonais.
Fin de parcours pour un faussaire centraficain
Arrivé à Oyem en 2016, Aboubakar Zoukoudoum tentait de rallier Libreville pour s’y établir. Pour faciliter son implémentation, ce dernier aurait dû recevoir un coup de pouce d’un agent dans la capitale. Seulement son aventure va être écourtée au poste de gendarmerie de Mitzic. Lors d’une fouille de routine, les pandores feront des découvertes surprenantes.
En effet, selon L’Union, ces derniers auraient été attirés par un récépissé peu authentique. Leurs doutes se transforment en certitude quand ils ont inspecté le sac du passager. « Une carte d’assurance de la Cnamgs, une fausse carte d’identité nationale, une carte d’enrôlement pour les élections générales de 2023, à son nom », précise ta source.
Halte à la fraude électorale !
Visiblement embarqué dans un trafic de faux papiers devant aboutir au remplissage des urnes, ce présumé faussaire n’est clairement pas un cas isolé. Plusieurs sources dénoncent au Nord et au Sud du Gabon des arrivées étranges d’individus depuis le lancement de la campagne électorale. Une situation qui devrait interpeller davantage l’exécutif.
La transparence souhaitée par les organismes internationaux passe par un contrôle des personnes appelées à voter. Le cas d’Aboubakar Zoukoudoum est un signal d’alerte à ne pas négliger. D’ailleurs les autorités judiciaires après passage aux aveux ont placé le malfrat sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt d’Oyem.
GMT TV