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Gabon: Malinga coupé du reste du pays sous le regard indifférent du gouvernement Ossouka Raponda

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Situé dans le département de la Louetsi-Bibaka dans la province de la Ngounié, Malinga est une localité très isolée du reste du pays faute de routes praticables et d’une négligence des Travaux publics. Face à ce délaissement des plus hautes autorités de la République, les usagers doivent s’armer de courage pour affronter les bourbiers qui jalonnent cette voie et la rendent quasiment impraticable et faire face aux incursions d’animaux sauvages. 

La problématique du conflit Homme-faune continue de susciter des inquiétudes au sein de l’opinion nationale malgré les intentions de bonne volonté du gouvernement. Le dernier fait en date est la détresse dans laquelle est plongée la population de Malinga dans le département de la Louetsi-Bibaka dans la province de la Ngounié où les populations doivent conjuguer avec les incursions d’éléphants dans leurs plantations et dégradation avancée de l’état de la route.

En séjour à Malinga où il a visité 16 villages du département de la Louetsi Bibaka, le député de cette localité Philippe Nzengué Mayila a pu recueillir les préoccupations des populations. Des rencontres durant lesquelles il a pu constater les nombreuses difficultés auxquelles font face ses concitoyens, qui avaient déjà été évoqués en août 2021 et qui pour l’heure ne sont toujours pas résolues ou améliorées. « La route qui conduit dans cette partie du Gabon n’existe plus que de nom. C’est une véritable piste d’éléphant. Tous les ouvrages d’art sont cassés. La route elle-même est totalement fermée parce que la nature a repris ses droits. Nos parents décèdent par manque de route, car pas d’évacuation à temps » a-t-il déclaré sur les antennes de Radio Gabon.

Par ailleurs, l’élu n’a pas manqué d’interpeller les pouvoirs publics sur la problématique de la route, la zone de Malinga étant totalement enclavée du fait de l’absence d’une route pratique à toutes saisons. Seules victimes de cet état de faits, les usagers majoritairement constitués des autochtones qui ne savent plus à quel saint se vouer. Vivement une prise de conscience des autorités qui connaissent les urgences et les enjeux qui y sont liés afin que ces différents problèmes trouvent leur épilogue.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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