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Procès Pascaline Bongo : la fille d’Omar « victime d’acharnement » selon son avocate 

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À la barre dans ce procès inédit ouvert, ce lundi 29 janvier, en France. Pascaline Mferi Bongo joue la carte de la victime d’un système judiciaire français désireux de régler les comptes aux Bongo. C’est en tout cas ce qu’assure son avocate Maître Dreyfus-Schmidt qui en plus de demander l’annulation du procès sous-entend un acharnement de la justice au simple motif qu’elle est du clan Bongo dont le dernier mohican a été évincé du pouvoir le 30 Août 2023 à Libreville.

Jugée devant le Tribunal judiciaire de Paris, Pascaline Mferi Bongo Ondimba, fille de feu Omar Bongo, et sœur d’Ali Bongo, tous deux anciens chefs de l’Etat du Gabon, devra se défaire des accusations de soupçons de corruption passive d’agent public étranger. Si elle a fait l’effort d’être présente physiquement, l’ancienne Directrice de cabinet de son père a laissé la parole à ses avocats qui n’ont pas tardé à passer à l’offensive pour dénoncer une sorte de parodie de justice.

Pascaline pour l’annulation du procès !

Alors qu’il est censé se tenir durant 4 jours, la mise en cause a, par le biais de ses avocats, annoncé la couleur rapporte notre confrère Radio France international (RFI). « Pascaline Bongo a tenu sa promesse. L’aînée de la famille est venue assister au procès. Les cheveux enroulés dans un long foulard bleu, elle a envoyé un baiser aux caméras mais a refusé de parler à la presse », relate-t-il. Une sérénité également affichée par son avocate française exige l’annulation du procès.

Pour Maître Dreyfus-Schmidt, sa cliente est assimilable à un « aimant » dont seraient attirés les enquêteurs. À ce propos, soutient-elle, « on a vraiment l’impression que le nom de Bongo est déterminant dans cette affaire. Donc, on ne peut pas décorréler le contexte de l’imaginaire collectif sur le Gabon de cette affaire, aujourd’hui, qui est vraiment une affaire qui ne tient absolument pas, tant juridiquement que factuellement ». Dénonçant une incompétence de la justice française et arguant une prescription légale. Un argumentaire balayé d’un revers de la main par le Procureur. La décision interviendra à la fin du procès !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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