Présidentielle 2025 : le ni oui ni non du Gén. Oligui Nguema sur sa candidature
Si depuis plusieurs mois ses prises de parole sont scrupuleusement observées et analysées, l’interview accordé au quotidien L’Union ce mardi 12 novembre 2024, la première à un média national, n’aura pas permis de tirer les vers du nez au président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema sur sa potentiel candidature à la présidentielle de l’année prochaine. Toutefois, cette sortie du chef de l’Etat aura été l’occasion de livrer son avis sur l’actualité relative au référendum.
A un peu moins de 4 jours de l’élection référendaire, cette sortie du président de la Transition procède de la volonté d’édifier ses concitoyens sur le projet de Constitution soumis à leur appréciation depuis le 21 octobre dernier. Occasion pour le Général de brigade Brice Oligui Nguema de rappeler le processus ayant conduit à l’élaboration de ce projet de texte.
Oligui Nguema en défenseur du projet de Constitution
En chantre de l’inclusivité depuis sa désignation à la tête du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), il a rappelé que ce projet de Constitution est « l’émanation de la volonté du peuple gabonais exprimée à travers un processus inclusif et transparent ». D’ailleurs, il a rappelé que ce projet de loi fondamentale est également le fruit d’un consensus avec les différents acteurs de la vie publique.
Concernant le référendum, le président de la Transition a maintenu sa posture de neutralité car garant de la liberté de chaque citoyen de s’exprimer librement qu’il soit favorable ou défavorable au projet de Constitution. Au-delà de cette question, le Général Brice Oligui Nguema n’a pas échappé à la question fatidique de son avenir politique.
A la question de savoir s’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle, le président de la Transition s’est voulu vague préférant laisser planer le doute sur ses intentions. « A mon avis, ce qui intéresse le peuple gabonais, c’est notre capacité à mener tous les chantiers à leur terme », a-t-il indiqué. Une réponse qui peut donc laisser penser que le président du CTRI ne ferme pas la porte à cette éventualité. Wait&See
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