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Port-Gentil : un agent municipal et une directrice d’école sous mandat de dépôt après la mort d’une fillette de 4 ans

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La ville de Port-Gentil, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Maritime est secouée par une tragédie. Un agent de la mairie du 3e arrondissement de la commune et une directrice d’école ont été arrêtés suite à la mort d’une fillette de 4 ans, le 17 février 2024. Une enfant qui aurait succombé aux sévices corporels infligés par sa grand-mère par alliance.

La semaine écoulée à Port-Gentil, une grand-mère par alliance et la directrice d’un jardin d’enfant ont été accusées d’être à l’origine du décès d’une petite fille. L’enfant de moins de 5 ans, qui était sous la tutelle de l’épouse de son grand-père aurait été maltraitée par cette dernière et serait décédée suite aux nombreux coups reçus. Des actes ignobles connus de la directrice, qui ne les auraient pas dénoncés.

Morte par maltraitance et négligence

C’est en tout cas ce qu’il ressort du témoignage de la personne qui a dénoncé les faits. En effet, c’est vidéo à l’appui que cette personne de bonne foi a dénoncé les agissements de la supposée grand-mère par alliance. Laquelle aurait reçu la tutelle de cette enfant de son père vivant à Lambaréné.

La fillette était inscrite dans un jardin d’enfant appartenant à la municipalité. En novembre 2023, sa maîtresse aurait remarqué des hématomes sur le corps de l’enfant. Soupçonnant un cas de maltraitance, l’institutrice aurait pris le soin de faire remonter l’information à la directrice de l’établissement. Un entretien s’ensuit avec l’auteur présumé, qui n’aurait reçu qu’une tape sur la main de la part du responsable de l’école.  Une erreur fatale pour la petite puisqu’au mois de février elle ne retournera pas en classe. Après plusieurs jours de souffrance, elle s’est éteinte le 17 février à la suite d’une hémorragie interne à la tête. Un diagnostic posé par un médecin.

Cette tragédie souligne l’importance cruciale de la sensibilisation à la violence domestique et de la mise en place de mécanismes de prévention au sein des  établissements. Les appels à la vigilance accrue dans la protection des enfants au sein des familles et des établissements éducatifs doivent se multiplier et le mutisme autour de ces actes de cruauté doit prendre fin. Le numéro vert 1412 est mis à disposition pour dénoncer la maltraitance des enfants.

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