Pablo Moussodji Ngoma: «Le national foot, moins de spectacle»
Alors que le Championnat national de football de division 1 se poursuit chaque week-end avec un relatif engouement, l’officier media des Panthères du Gabon a souligné le faible spectacle offert au public. En effet, si Pablo Moussodji Ngoma estime qu’il y a « plus d’intérêt » de la part des autorités en charge de la question, il souhaite vivre des rencontres de haut niveau.
C’est un point de vue partagé par les férus du ballon rond et les nostalgiques de l’époque du Tout Puissant Akwembe. Une époque où le national foot n’était pas là priorité des dirigeants mais durant laquelle le niveau semblait nettement supérieur à celui observé aujourd’hui. C’est en tout cas ce que pense Pablo Moussodji Ngoma qui, en fin connaisseur du domaine, se questionne sur le spectacle offert au public qui y croit.
« C’est sans doute parce que tout ce qui est rare attire que le national foot peut revendiquer une image assez attrayante du fait de ses trêves forcées ces dernières années. Mais techniquement, il y a beaucoup à redire », a souligné l’officier média des Panthères du Gabon. Admettant au passage que « cette année, les conditions d’un championnat normal semblent bien remplies par la tutelle et toutes les parties prenantes ».
Alors qu’est-ce qui cloche selon le journaliste sportif ? Pour ce dernier, les entraîneurs et leurs staffs doivent travailler sur la beauté des rencontres. « Chacun doit jouer pleinement sa partition. Ne demandez pas à un Ministre des sports dont la mission est de trouver l’argent pour poursuivre la compétition de s’attaquer aussi aux problèmes techniques qui incombent aux experts ».
Une sortie rare qui dénote de la gravité de la situation qui nécessite inéluctablement une prise de conscience objective et collective. « La direction technique doit interpeller les entraîneurs qui ont la mission de former nos joueurs au quotidien de faire des efforts en étant très patients. Car il n’y a pas de miracle, quand la vitrine d’un championnat n’est pas au niveau, l’aventure en coupe d’Afrique ne souffre d’aucune illusion », a-t-il conclu. Gageons que cette interpellation soit cernée comme telle.
