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Owendo: les populations du Port en Haut privées de «clandos» à cause du piteux état de la route

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Au moment où on rentre inexorablement dans la saison des pluies, les populations gabonaises commencent à réfléchir sur le calvaire qu’elles devront une fois encore endurer, notamment en matière de déplacement. C’est le cas des personnes vivant dans la zone dite Le Port en Haut à Owendo, où la dégradation de la route a poussé les opérateurs économiques du transport à ne plus y aller, laissant ainsi les riverains de cette zone dans le désarroi.

S’il y a quelques semaines la mairie d’Owendo fixait les prix des trajets des clandos, à la grande joie des populations, il semblerait que la situation n’ait pas tourné longtemps à leur avantage. L’état de dégradation du tronçon routier rend impossible l’acheminement des riverains jusqu’à destination finale qui sont désormais déposés à plus de 2 kilomètres de la zone dite Le Port en Haut, car, c’est là que débutent les crevasses.

Pourtant la sonnette d’alarme avait déjà été tirée à l’endroit des autorités administratives de cette commune et au vu de la non-réactivité, ce sont les populations qui paient le prix fort. « La route est chaotique, avant d’arriver à Le Port en Haut, elle est déjà dans un état de délabrement très avancé », déclare l’un des riverains dudit quartier. Les transporteurs ont quant à eux donné les raisons qui les poussent à prendre une telle décision.

Pour les opérateurs économiques, le mauvais état de la route est la cause du refus de ces derniers de continuer de rallier la zone dite Le Port en Haut. « Depuis des années, on se bat pour arriver dans cette zone, là-bas, aussi la route est en piteux état. Sur cette route, on peut casser nos voitures. La mairie a fixé des prix mais la route n’est toujours pas arrangée donc si rien n’est fait, on préfère s’arrêter à un endroit pour ne pas prendre de risques » a indiqué un opérateur économique.

-Parce que même le service de voirie n’ose plus s’aventurer dans le quartier, du coup, les ordures ne font plus que border la route, elles les occupent.Pour 300f avant 18h et 400F après, les chauffeurs de clandos ont décidé de nous laisser à plus de 2km de la destination finale. Les opérateurs économiques de cette zone hésitent aujourd’hui à poursuivre leur service sur cette voie au risque de tout perdre. Cette décision, au vu de son application, a de lourdes conséquences sur les habitants du quartier, premiers lésés dans cette histoire. Les riverains seront contraints de débourser les anciens prix 400 voire 500 fcfa pour les transports à usage clando, au risque de faire une certaine distance à pied. Toute chose qui devrait interpeller l’édile de la commune d’Owendo quant à l’urgence de la réhabilitation du tronçon routier.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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