Japon : le Gabon aux assises sur les zoonoses et les maladies virales
Ce mercredi 24 janvier 2024, s’ouvre à l’Université de Nagasaki au Japon, la 2ème Conférence internationale Asie-Afrique sur les zoonoses et les maladies virales émergentes. Une rencontre scientifique organisée par le Contrôle et la prévention des maladies infectieuses (CCPID), qui vise à faire le bilan des recherches conjointes Japon-Afrique sur les maladies transmises par les animaux à l’Homme.
Les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes continuent de représenter un risque majeur au niveau mondial. Devant le danger que cela représente, le Gabon par l’entremise de la Chargée de recherche Cames à l’institut de recherche en écologie tropicale ( Iret/ Cenarest) le Dr. Chimène Nze Nkogue et deux biologistes au Centre de recherche médicale de Lambaréné ( Cermel) prennent part au 2 Symposium Asie-Afrique sur les zoonoses et les maladies virales émergentes au pays du Soleil levant.
Les maladies infectieuses au cœur des débats au Japon
L’Afrique est confrontée à un risque croissant d’épidémies causées par des agents pathogènes zoonotiques, tels que le virus de la variole du singe, qui est apparu chez les animaux avant de changer d’espèce et d’infecter les humains. Ainsi, ce congrès permettra aux scientifiques et aux chercheurs de cibler des axes prioritaires dans le cadre des recherches à mener ainsi que des perspectives pour prévenir ces maladies et ce conformément aux recommandations faites par l’Organisation mondiale de la santé ( OMS ).
D’après une étude menée par l’OMS, « le nombre des épidémies zoonotiques a augmenté de 63 % dans la région au cours de la décennie 2012-2022 par rapport à 2001-2011 ». Des données alarmantes qui nécessitent une surveillance systématique de la part des épidémiologistes et des autres acteurs du secteur de la santé publique. Par ailleurs, grâce à la convention qui existe entre l’Iret/ Cenarest, le Cermel et l’Institut de médecine tropicale de l’Université de Nagasaki du Japon, le Gabon mène des recherches sur l’identification d’un vecteur potentiel de transmission des virus de la Dengue et du Chikungunya à Lambaréné et sur la surveillance des virus respiratoires.