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Piraterie maritime : les officiers du navire Grebe Bulker libérés après 18 jours de captivité

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Kidnappés lors d’une attaque pirate survenue dans la nuit du 1er au 2 mai, les trois officiers, dont un Russe et deux Géorgiens du vraquier Grebe Bulker de l’armateur Eagle Bulk Shipping ont été libérés. Après 18 jours de captivité, ces derniers ont recouvré leur liberté au Nigéria où ils se trouveraient en observation médicale. 

C’est grâce aux efforts conjoints de l’Agence des transports maritimes, du ministère de l’Économie et du Développement durable géorgien et du Consulat géorgien en république sud-africaine que les marins géorgiens qui avaient été enlevés dans les eaux territoriales gabonaises à bord du Grebe Bulker le 2 mai ont été libérés de captivité le 21 mai dernier.

Les officiers du vraquier Grebe Bulker libres 

Selon le site d’actualité Civil Georgia , les trois officiers marins du Grebe Bulker sont actuellement sous surveillance médicale au Nigeria et leur santé serait au beau fixe. Par ailleurs, l’entreprise qui les emploie est à pied d’œuvre pour que ces derniers retournent auprès de leurs familles respectives. « Nous voulons féliciter nos collègues pour la force et le courage dont ils ont fait preuve au cours de l’épreuve des 18 derniers jours » a indiqué le DG du Eagle Bulk Shipping, Gary Vogel.

Dans la foulée, l’Agence des transports maritimes de Géorgie a tenu à exprimer sa gratitude au ministère des Affaires étrangères de Géorgie, aux consulats généraux de Géorgie en Afrique du Sud, en Éthiopie, dans l’État de New York et à Singapour, ainsi qu’à la société propriétaire du navire et à toutes les parties concernées, pour leurs efforts de collaboration qui ont conduit à la libération réussie des marins de captivité.

LIRE AUSSI: Gabon: le navire Grebe Bulker attaqué par des pirates au large d’Owendo

Il faut souligner que depuis plusieurs années, les eaux territoriales gabonaises sont le théâtre de plusieurs attaques de pirates, dont la plus sanglante aura été celle du navire Tropic Down qui avait couté la vie au commandant Aymard Mboumba Mbina, mais aussi la récurrence des enlèvements des hommes d’équipage. Des faits qui se déroulent au nez et à la barbe du gouvernement et plus particulièrement du ministre de la Défense nationale Félicité Ongouori Ngoubili qui peine à assurer la sécurité au large des côtes gabonaises.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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