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Golfe de Guinée : le Japon offre 500 millions de FCFA pour le renforcement de la sécurité maritime

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La piraterie dans le Golfe de Guinée est un phénomène qui préoccupe les gouvernements du monde, et notamment ceux concernés par les échanges commerciaux dans cette partie de l’Afrique. C’est pour contribuer à l’effort de sécurité que le Japon a offert un montant d’environ 500 millions de Fcfa pour le renforcement de la sécurité maritime dans cette zone où transite chaque jour plus de 1 500 navires, selon le Sénat français. 

C’est dans le cadre de la cérémonie de lancement du projet « Renforcer la Sécurité Maritime et l’État de Droit en Mer dans le Golfe de Guinée » qui a eu lieu ce 22 avril à Libreville, que le Japon, initiateur dudit projet, a annoncé, par la voix de son Ambassadeur, Noguchi Shuji, l’important effort financier qu’il entend matérialiser dans le cadre de la sécurisation de cette route maritime. Une cérémonie qui a eu lieu en présence de quelques membres du gouvernement du Gabon, ainsi que des représentants du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime (GMCP) et de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC).  

500 millions de Fcfa au profit des cinq pays du Golfe de Guinée

C’est pour endiguer la criminalité dans le Golfe de Guinée, devenu ces dernières années « l’épicentre de la piraterie maritime », que les partenaires des pays concernés, dont le Japon, entendent mutualiser leurs efforts afin de renforcer les mécanismes de lutte et d’apporter des réponses adaptées à la nature des menaces. Selon l’Ambassadeur du Japon au Gabon, Noguchi Shuji, ce projet que son pays finance à hauteur de 500 millions de Fcfa vise à « doter les cinq pays du Golfe de Guinée d’une législation domestique appropriée et des agents de capacités avérées pour lutter contre l’insécurité maritime, notamment la piraterie maritime ».


C’est pourquoi, tout en réaffirmant l’engagement de son pays dans le fondement de l’ordre international fondé sur le droit, le diplomate japonais a encouragé les pays directement affectés par cette insécurité à « s’impliquer davantage dans la gestion rigoureuse de ce projet ». Notons que ce projet s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions menées depuis 2013 dans le Golfe de Guinée par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime, le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime et leurs partenaires. 

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