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Gabon : vers la création de fermes-écoles pour la promotion de l’agriculture

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Fortement dépendant des importations pour l’alimentation de sa population, le Gabon est en quête de solutions pour dynamiser son agriculture. Au nombre des pistes envisagées on retrouve la création de fermes-écoles. Des établissements qui, une fois mis sur pied, contribueront à la formation d’une main-d’œuvre qualifiée. 

Le projet de ferme-école s’inscrit dans le cadre plus large du Plan national de développement de la transition (PNDT), une initiative ambitieuse visant à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir un développement durable. En favorisant l’essor de l’agriculture, le pays cherche à réduire sa dépendance aux importations alimentaires et à créer des emplois dans les zones rurales.

Pour une main-d’oeuvre qualifiée

Inscrit au Plan national de développement de la transition, le projet de création de fermes-écoles sera exécuté par SOTRADER et financé à hauteur de 900 millions par l’Etat gabonais. Ces établissements serviront non seulement de centres de formation pour les agriculteurs en herbe, mais également de sites de démonstration pour les techniques agricoles modernes et durables. Cette double fonction vise à doter le Gabon d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, capable de répondre aux défis agricoles actuels et futurs.

En développant un secteur agricole compétitif et productif, le Gabon peut envisager une économie plus diversifiée pour une croissance inclusive et durable. La promotion et le renforcement du secteur agricole devraient également contribuer à atteindre l’autosuffisance alimentaire tant espérée par les Gabonais. 

Toutefois, pour que ce projet tienne ses promesses il est nécessaire d’y associer des infrastructures adéquates ainsi que des politiques et réglementations favorables à l’essor de l’agriculture et une meilleure rémunération entre autres. Candidat à la présidentielle de 2023, Raymond Ndong Sima rappelait le vivier d’emplois que représente le secteur agricole, non sans rappeler que la rémunération actuelle dans ce secteur n’attire pas la jeunesse. « Nous sommes un pays à revenu intermédiaire de la tranche haute, le niveau de revenu que nous visons doit être un niveau élevé. Sans cela, personne n’ira dans l’agriculture », avait-t-il indiqué.

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