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Gabon : Ndong Sima exige efficacité et performance budgétaire de la part de son gouvernement

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Face au sempiternel problème du chevauchement budgétaire, le chef du gouvernement de transition, Raymond Ndong Sima, a décidé de revenir à une gestion plus disciplinée des ressources de l’Etat. Réunissant les membres de son gouvernement ce lundi 30 janvier 2024, ce dernier leur a donné comme instruction de faire en sorte « que le budget 2024 soit utilisé de la façon la plus efficace qui soit et qu’il soit utilisé essentiellement pour les dépenses de l’année 2024 ». 

Avec un Plan national de développement pour la transition (PNDT) 2024-2026 en perspectives, le gouvernement devra faire preuve de rigueur et de discipline budgétaire. Dans ce contexte, l’accent devra être mis sur la performance et l’efficacité budgétaire comme l’a souligné ce lundi le premier ministre, Raymond Ndong Sima aux membres de son gouvernement, à qui il a rappelé la nécessité de mettre un terme aux chevauchements. 

En effet, confronté au paiement perpétuel des investissements des années antérieures, le gouvernement entend à compter de la loi de finances 2024 (LF), s’assurer du règlement des projets retenus uniquement pour cette année. Fini les méthodes de règlement peu orthodoxes visant à accumuler des arriérés, priorité désormais aux paiements contenus dans la LF de l’année en cours et cela après un exercice d’appel d’offres.

« Il est essentiel que le budget 2024 soit utilisé de la façon la plus efficace qui soit »

Dans un souci d’annualité, le règlement des projets d’investissements contenus dans les anciennes lois de finances, essentiellement sous Ali Bongo, devra encore attendre comme l’a martelé le chef du gouvernement. Ce dernier insistant sur le fait « qu’il est essentiel que le budget de l’année 2024 soit utilisé de la façon la plus efficace qui soit (…) et qu’il soit utilisé essentiellement et j’insiste, pour les dépenses de l’année 2024 ». 

Considérant que l’économie doit fonctionner de manière structurée et qu’il faut que les dépenses soient étalées dans le temps, Ndong Sima a donc fait de l’efficacité budgétaire son credo à l’heure où le pays vient de promulguer sa première loi de finance post-Bongo-PDG. Un enjeu qui s’accompagne également de la mise à l’écart de pratiques privilégiant le gré à gré au détriment des appels d’offres.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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