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Gabon: Marc Ona Essangui s’offusque de l’acharnement contre Pierre Alain Mounguengui

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Depuis près de 48 heures, le président élu de l’instance faîtière du Football gabonais Pierre Alain Mounguengui est visé par une procédure judiciaire au sujet d’affaires de pédocriminalité qui éclaboussent le ballon rond local. Il a d’ailleurs été convoqué ce jeudi 21 avril 2022 par les services de la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité militaire communément appelée B2. Une situation a poussé Marc Ona Essangui à sortir de sa réserve pour dénoncer ce qu’il a qualifié de «  règlement de comptes personnel »

Connu pour ses positions visant à défendre les libertés individuelles et les dénoncer les violations des droits quels qu’ils soient, Marc Ona Essangui, prix Goldman et membre influent de la société civile a tenu à marquer son indignation quant au tollé médiatique et la procédure judiciaire déclenchés contre  Pierre Alain Mounguengui président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). « Toutes les manœuvres pour refuser sa candidature ont échoué et son élection est effective à la régulière. Je ne suis pas fan de football, je n’ai jamais croisé ce Monsieur, tout ceci sent un règlement de comptes personnel », a-t-il martelé. 

Marc Ona Essangui n’a pas manqué de se questionner sur les réelles motivations  de la convocation au B2 de  Pierre Alain Mounguengui, sur un dossier qui remonte d’avant la  Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022. « Pourquoi avoir attendu qu’il décline votre offre de nomination (en qualité d’Inspecteur général des services du ministère des Sports, NDLR) et qu’il déjoue vos plans visant à imposer votre homme à la FEGAFOOT, Efong Zolo, pour le convoquer sur un dossier qui remonte d’avant la CAN? Pourquoi avoir programmé le renouvellement de l’équipe de la FEGAFOOT sachant que sa candidature était sur la table ? », a-t-il poursuivi. 

Le leader de la société civile qui s’est offusqué de la tournure des événements a démontré que les autorités judiciaires ne sont plus sur le dossier de pédocriminalité mais plutôt sur « un acharnement dégoûtant » qui, selon lui ne peut avoir comme épilogue que la mise à l’écart de l’ensemble des candidats en lice pour la présidence de la Fegafoot pour dissiper tout doute sur la volonté de la présidence de la République d’imposer un président à l’instance faîtière du football gabonais.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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