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Gabon : malgré leur mobilisation pro-CTRI, les artistes dans le dur

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Après le coup d’Etat orchestré par le comité pour la Transition et la Restauration des institutions (CTRI) , les acteurs culturels gabonais semblent toujours faire face aux mêmes difficultés. Pourtant après le 30 août 2023, ces derniers ont manifesté leur volonté d’accompagner les nouvelles autorités dans le processus de refondation du pays. 

Depuis le 30 août 2023, le Gabon connaît des bouleversements importants à tous les niveaux. Qu’il s’agisse des administrations, des institutions et même de la vie sociale des populations. Seulement ces changements semblent impacter tous les secteurs d’activités sauf celui de la Culture et des Arts. En effet, malgré leur mobilisation pro-CTRI, les artistes et acteurs culturels demeurent dans le dur. 

Toujours face aux mêmes problèmes

Pourtant très disposés à accompagner le Comité pour la transition et la restauration des institutions, les professionnels du secteur culturel gabonais semblent être les oubliés de cette transition. En effet, depuis l’arrivée du Dr André Jacques Augand à la tête du ministère de tutelle, ces derniers ne cessent d’être clochardisés et marginalisés. Alors que le membre du gouvernement était censé travailler pour améliorer les conditions des artistes et acteurs culturels gabonais. 

Ces derniers font face aux mêmes difficultés. Toujours pas de droits d’auteur, un mois déjà que les travaux de la commission ad hoc portés sur le statut de l’artiste ont été remis à l’autorité ministérielle. A ce jour, aucune suite. Sans oublier les plaintes des artistes sur les multiples concerts organisés par le ministère. Plusieurs mois après, des artistes et musiciens n’ont toujours pas reçu leur dû. sapristi! 

Une situation qui laisse présager une ombre de non-aboutissement au changement tant souhaité par les artistes et acteurs culturels du Gabon. Vivement que celui qui a remplacé Max Samuel Oboumadjogo se ravise et termine enfin les nombreux travaux laissés par ses prédécesseurs.  Afin que l’artiste gabonais puisse jouir d’un environnement propice à son épanouissement. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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