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Gabon: des associations appellent à la refonte de la loi 35/62

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Le Réseau des organisations et des projets Associatifs du Gabon (ROPAGA), avec le concours de plusieures organisation de la société civile, a animé, récemment à l’Institut Français du Gabon (IFG), une table ronde axée sur les « réflexions transversales sur la loi 35/62 régissant les associations ». Objectif,  créer un cadre d’amélioration d’expression pour la prise en compte des préoccupations des mouvements associatifs dans le processus de développement. 

C’est dans le cadre des activités du centre de ressources Azobé que l’Institut Français du Gabon (IFG), a abrité cette table ronde intitulée « réflexions transversales sur la loi 35/62 régissant les associations ». Animée par le Réseau des organisations et des projets Associatifs du Gabon, elle a vu la participation de l’ONG Brainforest, le Réseau femme lève-toi (REFLET), Génération Eau claire et le Réseau Alsem-Dibumbu, avace la collaboration des ministères sectoriels (Prévoyance sociale, Justice, Jeunesse et Sports).

La loi 35/62 régissant les associations au Gabon a constitué le principal objet des échanges. Censée encadrer les organisations citoyennes dans leur rôle de partenaire au développement, il ressort que cette loi présente de nombreux écueils aux libertés d’association au Gabon, un droit fondamental compris dans la notion d’espace civique. En effet, selon les parties prenantes, la loi 35/62 érige des barrières au fonctionnement, à l’épanouissement, au financement, à la reconnaissance de l’utilité publique des associations qui ne sont pas conformes aux instruments régionaux et internationaux ratifiés par le Gabon.

On parle entre autres, de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (article 20)et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (article 22). De l’impérieuse nécessité, à en croire les participants et les organisateurs de refondre en profondeur « cette loi qui ne cadre plus avec le paysage sociopolitique et économique du Gabon, dont les citoyens ont opté pour la démocratie depuis 1990, par la Conférence Nationale et les Accords de Paris ».

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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