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Gabon : la SNI taxée par François Ndong Obiang de faire dans la spéculation foncière

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La question de l’accès à la propriété au Gabon est depuis le début de ce processus de transition au cœur des débats. Si le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a pris un certain nombre de mesures visant à assainir ce secteur, les questions vont bon train sur la responsabilité de la Société nationale immobilière (SNI), dans la spéculation foncière. Une responsabilité pointée par le Premier vice-président de l’Assemblée nationale de Transition, François Ndong Obiang.  

Invité chez notre confrère de Gabon 1ère le 26 novembre dernier, le premier Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition, François Ndong Obiang, était amené à se prononcer sur la question du foncier en République gabonaise. Dans une sorte de plaidoyer pour la prise en compte du statut des populations autochtones dans les procédures de délivrance du titre foncier, l’homme politique n’a pas manqué de fustiger certaines pratiques selon lui entretenues par le bailleur social SNI. 

Les populations autochtones menacées par la spéculation foncière opérée par la SNI

Alors que la Société nationale immobilière (SNI) réfléchit à des mécanismes lui permettant de répondre aux exigences du CTRI en termes de coût de l’immobilier, elle est rattrapée par la question du foncier. En effet, si pour François Ndong Obiang, la mission de la SNI « consiste à aménager, construire et gérer » les biens immobiliers, il regrette qu’elle se soit transformée en spécialiste de la spéculation immobilière.

« A quel moment a-t-on donné à la SNI des attributions d’aménagement, dans le sens de la spéculation foncière ? », s’est interrogé le parlementaire. Toute chose qui, selon François Ndong Obiang, constitue une menace pour les populations autochtones. Lesquelles devraient bénéficier de plus d’attention de la part des autorités. « Toute politique publique en aménagement foncier devrait tenir compte des populations autochtones

 », a-t-il martelé. Selon lui, le droit conféré à la SNI de faire des réserves foncières devrait prendre fin étant donné l’existence de services de l’Etat légalement affectés à l’aménagement foncier. 

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