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Contrôle Routiers :  la charrue avant les boeufs des autorités

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Quelles sont les mesures d’accompagnement mises en place pour améliorer la sécurité routière ? C’est la question que l’opinion se pose au regard de l’initiative prise par la Direction générale de la sécurité routière, laquelle consiste à procéder à des contrôles à travers la capitale. Une belle initiative pourtant, mais qui apparaît comme un hors sujet vu le contexte.

L’absence de signalisation sur notre réseau routier est une problématique très décriée par les usagers et qui est dans bien des cas à l’origine de plusieurs accidents de la route. La preuve, à travers les artères de la capitale, on peut clairement constater les panneaux de signalisation complètement détruits à certains endroits ou inexistants. Pas de signalisation au sol, lorsqu’elles ne sont pas absentes ou effacées. Toute chose qui ne contribue pas à l’amélioration de la conduite responsable. 

Bien qu’il soit connu de tous que les signalisations sont des éléments indispensables sur la voie publique, leur absence est toujours aussi criante. Alors sur quelle base la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), exécute la phase 2 de l’opération coup de poing dénommée “tolérance zéro”, puisque les éléments essentiels pour punir les indélicats qui mettent la vie des usagers de la route en danger ne sont pas présents ? Visiblement, l’expression deux poids deux mesures prend tout son sens. 

Tolérance zéro mais envers qui ? 

Si à l’unanimité l’on est d’accord du fait que le contrôle des documents pour la mise en circulation d’un véhicule est très important, il faudrait également s’assurer que sur la voie publique la problématique du manque de signalisation soit également réglée. Malheureusement dans les faits ce n’est pas le cas. Et les quelques panneaux qui sont érigés dans la ville, personne ne prend le soin de respecter ce qui est indiqué. C’est le cas à Awendjé, où malgré un panneau interdisant la circulation des poids lourds sur cet axe, force est de constater que cela n’est pas respecté. Au grand dam des autorités présentes qui n’y voient aucun inconvénient. 

À cela s’ajoute la problématique des arrêts de taxis anarchiques. Les responsables de la sécurité routière gagneraient à résoudre les problèmes de fond car en réalité si l’on accuse toujours les automobilistes de causer des accidents sur la route, rien n’est fait pour les éduquer. On ne devrait donc pas s’étonner qu’ils ne respectent pas le code de la route puisque l’Etat ne favorise pas cela.

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