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France : Emmanuel Macron désormais en va-t-en-guerre contre la Russie

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Les propos émis par le président français Emmanuel Macron, en marge d’une conférence des pays soutenant l’Ukraine à Paris, sur l’éventualité de l’envoi de troupes occidentales pour soutenir l’Ukraine confronté depuis 3 ans à une opération militaire de la Fédération de Russie, continuent d’être au centre des débats à l’international. Une prise de position qui n’a d’ailleurs pas manqué de susciter une réaction de Moscou qui a laissé entendre que cette probabilité de l’implication de l’Otan dans le conflit pourrait entraîner un effet boule de neige.

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer des troupes sur le terrain de manière officielle et approuvée. Mais en termes de dynamique, rien ne peut être exclu ». C’est en ces termes que le président français avait évoqué cette éventualité d’une implication plus directe des pays soutenant l’Ukraine dans le conflit contre la Russie. Une déclaration pour le moins inquiétante, qui a suscité plusieurs réactions au sein de l’opinion internationale. 

Emmanuel Macron isolé par ses alliés 

Ainsi, de Berlin, en passant par Washington, la position est unanime « aucun soldat ne sera envoyé » sur le sol ukrainien ni par les États européens, ni par ceux de l’Otan, a par exemple martelé le chancelier Olaf Scholz. Selon la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Adrienne Watson, « le chemin de la victoire » passera par une aide militaire pour l’instant bloquée par le Congrès.


Il faut souligner que, outre les pays membres de l’Otan, la Fédération de Russie ne s’est pas fait prier pour réagir aux propos d’Emmanuel Macron. C’est par la voix du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, que Moscou a évoqué ce mardi 27 février le risque d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie. « Cela n’est pas dans l’intérêt de ces pays, et ils doivent en être conscients. Dans ce cas, il faudrait parler non pas de la probabilité, mais de l’inévitabilité », a-t-il indiqué.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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