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Football: après l’audition de ce lundi, la Fégafoot «rassure le public sportif»

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Après deux reports successifs de son verdict dans la tristement célèbre affaire Kanga Guelor, la Confédération africaine de football (CAF) à travers son jury disciplinaire, réunissait ce lundi Fegafoot et Fécofa pour un duel décisif. Auditionnés à 30 minutes d’intervalle par souci d’équité, les deux fédérations ont ainsi pu défendre leurs arguments, la Fégafoot étant « restée fidèle à sa ligne de défense dans ce dossier ».

Lourdement et historiquement défaits (3-0) à Franceville le 25 mars dernier lors de la cinquième journée des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2022 au Cameroun, les Léopards de République démocratique du Congo (RDC) tentent depuis de faire basculer le résultat de cette rencontre sur le plan administratif. Arguant d’une prétendue « falsification d’identité » de l’international gabonais Kanga Guelor, la Fédération congolaise insiste.

En effet, présente ce lundi par visioconférence devant le  jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF), la Fécofa, à travers son secrétaire général Belge Situatala, a indiqué dans un nouveau communiqué, avoir présenté « plusieurs documents ». Démontrant selon elle, « la nationalité congolaise du joueur ainsi que celle de ses parents », ses documents ont donc été étudiés par la CAF, tout juste avant l’audition de la Fédération gabonaise. 

Se disant, « sereine quant à la décision de la CAF qui sera prise dans quelques jours », la Fégafoot par le biais d’un communiqué de son comité exécutif (Comex), n’a pour sa part, pas manqué de « rassurer le public sportif gabonais ». Un public sportif qui reste donc suspendu à la décision de l’instance faîtière du football africain. 

Réagissant par ailleurs au prétendu «report » évoqué par la Fécofa dans son même communiqué, le Comex s’est toutefois insurgé contre ce qu’il qualifie de  « manipulation » et de « mauvaise foi ». Démentant formellement cette version d’une Fecofa qui semble ne plus savoir à quel saint se vouer, le Comex « reste donc fidèle à sa ligne de défense dans ce dossier ».

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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