A La UneDerniers articlesSport

Ecuele Manga: «ce manque de professionnalisme ne peut plus continuer»

Ecouter l'article

En marge de la victoire héroïque des Panthères du Gabon au stade des Martyrs de Kinshasa face aux Léopards de la République démocratique du Congo (RDC), le capitaine emblématique Bruno Ecuele Manga est sorti de sa réserve. Blessé pour cette rencontre, l’international gabonais a salué la performance de ses coéquipiers tout en appelant à la fin de l’amateurisme au sein du football gabonais.

Réputé stoïque et réservé, Bruno Ecuele Manga n’est pas pour autant un adepte du « laisser-aller, laisser-faire ». D’ailleurs, au moment où les milliers de Gabonais étaient en liesse, le capitaine des Panthères du Gabon est monté au créneau pour sonner le tocsin de l’impréparation et des couacs qui se sont érigés en normes au sein de l’instance faîtière du football dans notre pays. « Les responsabilités que j’ai aujourd’hui auprès de mes coéquipiers me poussent à vous exprimer ma profonde colère et ma déception », a-t-il souligné.

Avant de poursuivre en pointant du doigt les carences répétées constatées qui ne sont malheureusement jamais prises en compte par les autorités publiques en charge de la question. « Cela ne peut plus continuer ! Nous subissons un manque de professionnalisme qui au final a un impact négatif sur nos performances et qui cette fois-ci a mis nos vies en danger. C’est inadmissible et inacceptable! », a fustigé le baobab de la charnière défense des Panthères du Gabon.

Persuadé que l’amélioration des performances des Panthères du Gabon football, passe par un encadrement conséquent et structuré, Bruno Ecuele Manga n’a pas hésité à appeler à une prise de conscience collective au sein de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) et du ministère des Sports. « Il est temps de prendre les décisions qui s’imposent. Il est temps que s’arrête le pilotage à vue au sein de la sélection nationale Gabonaise. De véritables améliorations sont nécessaires ! », a-t-il conclu. Tout en saluant la performance de ses coéquipiers malgré ces tares et l’adversité congolaise.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page