Démolitions au Pont Nomba : l’ANUTTC et le Génie militaire passent à l’action

Ce 26 juin 2025, les équipes de l’Hôtel de ville d’Owendo, accompagnées des agents de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) ainsi que ceux du Génie militaire étaient de sortie du côté de la zone dite du Pont Nomba, dans la commune d’Owendo. L’objectif était de mettre en œuvre le programme de renouvellement urbain initié par l’Etat, en procédant à la démolition des biens qui empiètent sur le domaine public. 

Dans le calendrier de la mise en œuvre de cette opération, c’est l’ANUTTC qui a déclenché les hostilités dans la matinée en procédant à la reprécision du marquage des zones à démolir. « Quelques heures avant l’intervention du génie militaire, la direction générale de l’ANUTTC a une fois de plus été sur le terrain ce matin, avec pour mission de repréciser les zones à démolir, en vue de libérer l’espace nécessaire à la construction d’une voie aux normes, dans le cadre des grands projets immobiliers de l’État situés dans la zone du Pont Nomba », a indiqué la Mairie centrale d’Owendo dans un communiqué rendu public sur ses réseaux sociaux. 

Des clôtures d’habitations dans le viseur de la puissance publique 

Dans l’après-midi, l’engin du Génie militaire dépêché sur les lieux a pris le relai, démolissant les biens identifiés par  l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre. « L’engin du génie militaire a ensuite procédé au dégagement des obstacles, spécialement les barrières des propriétés, érigées sur l’emprise de la route, dans le strict respect des délimitations de  l’ANUTTC », poursuit le communiqué. 

Il faut dire que cette opération supervisée par la Mairie centrale d’Owendo s’est faite selon la municipalité, « avec la collaboration des propriétaires préalablement informés ». Elle s’inscrit dans un contexte général marqué par dès déguerpissements tous azimuts initiés par l’Etat afin de moderniser la capitale gabonaise. Si dans l’ensemble les gabonais épousent parfaitement cette volonté de moderniser Libreville et ses environs, ils réprouvent en revanche les méthodes qu’ils jugent brutales.