Coopération : 19,6 milliards de Fcfa de l’UE pour la réhabilitation du Transgabonais
Au deuxième jour de son séjour bruxellois, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a été reçu au siège de l’Union européenne par le président du Conseil Charles Michel, avant de rencontrer la Commissaire européenne aux partenariats internationaux, Jutta Urpilainen. Une rencontre à laquelle ont participé plusieurs membres du gouvernement, avec pour point d’orgue, le développement des infrastructures au Gabon, au titre desquelles, le Transgabonais.
Le Transgabonais est un corridors ferroviaire qui relie la capitale gabonaise à la partie Est du pays. Si au terme du Sommet économique Gabon – France qui s’est tenu en début d’année, et au Sommet Sino-africain, qui ont permis au Gabon d’engranger des contrats en vue de sa transformation économique, ce processus de diversification des partenaires économiques se poursuit cette fois avec l’une des économies les plus dynamiques au monde. Un enjeu crucial donc pour le pays, qui devrait pouvoir bénéficier d’un financement sous forme de don, pour la réhabilitation de son chemin de fer, pour la bagatelle somme de 19,65 milliards de Fcfa.
Une déclaration d’intention pour le développement du Transgabonais
Selon le communiqué de la partie européenne, il s’agit d’une « déclaration d’intention pour le financement de la réhabilitation du chemin de fer Transgabonais », qui s’inscrit dans le cadre du du Global Gateway, et les efforts de l’UE à soutenir les connectivités. Ainsi, cette déclaration d’intention prévoit « une contribution sous forme de don de 30 millions d’euros de la part de la Commission européenne pour soutenir la réhabilitation et la modernisation de cette infrastructure vitale pour le désenclavement et le développement économique du Gabon », poursuit le communiqué.
Notons que ce projet qui vise à favoriser le déplacement sécurisé des personnes et des biens sur un tracé de 700 kilomètres est mis en oeuvre avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD). Il faut dire que cet appui financier du partenaire européen n’est pas sans lien avec les efforts des autorités de la Transition de restaurer l’Etat de droit et la démocratie dans le pays. Ainsi, le référendum constitutionnel qui vient de se dérouler a sans doute contribué à envisager, côté européen, un affermissement de l’axe Libreville – Bruxelles.