Oyem : agressé à la machette à domicile pour avoir imposé du silence !

Melchior Biang Tomo Biyogo, un compatriote de 26 ans, vient de faire son entrée à la prison d’Oyem, pour avoir asséné son voisin de violent coups de machette, dimanche dernier à Oyem, dans la province du Woleu Ntem, rapporte L’Union du 30 juin 2025. Ce dernier aurait refusé de parler moins fort alors qu’il était en visite au domicile dudit voisin. 

Bien connu pour être violent dans la localité, Melchior Tomo a confirmé la rumeur qui circulait. Il se serait rendu chez Assa Mezui, alors son voisin dans la soirée de dimanche, pour veiller. Seulement, dans l’intensité de la discussion les deux amis auraient oublié qu’il y avait d’autres qui dorment à l’intérieur. Lorsque le grand frère de son ami leur aurait demandé de baisser d’un ton et qu’il aurait refusé de s’y soumettre.

Un voisin un peu trop à l’aise !

C’était une soirée pour le moins normale, car Melchior Tomo, se rendait habituellement chez son voisin pour passer du temps. Sauf que cette soirée-là, un fait inhabituel se serait passé. Étant au salon, le bruit des deux amis était si tel qu’il dérangeait le sommeil de Giovanni Ovono, l’aîné de la maison. Sommeil définitivement interrompu, il serait sorti de la chambre pour demander à son petit-frère et son ami d’aller parler dehors. Lui qui voulait se reposer. 

Mais avec un voisin rebelle et réputé pour sa violence, l’histoire devient autre. Melchior Tomo aurait refusé d’obéir aux ordres de l’aîné de la maison, et s’en serait suivi une altercation. Giovanni Ndong aurait donné une gifle à son voisin, avant d’aller s’armer d’une machette dans la cuisine. Objectif, déguerpir son voisin. Or, c’est contre lui que son arme va être utilisée. Melchior Tomo, la lui aurait arraché et lui aurait donné deux coups de machette. Un coup au cou, et l’autre à la tête et aurait pris la fuite. 

Conduit immédiatement dans la structure hospitalière de la localité d’Oyem, la victime s’en sort avec de graves blessures et une incapacité temporaire de travail de 15 jours. Interpellé après enquête par les agents de l’antenne provinciale de la police judiciaire, l’agresseur a été déféré devant le parquet de la République près le tribunal de première instance. Sur instruction du magistrat instructeur, il a été placé sous mandat de dépôt et réfléchit à ses actes derrière les barreaux. Un drame qui appelle les uns et les autres à la vigilance quant aux fréquentations et aux visites tard le soir à son domicile.