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Régies financières: les syndicats claquent la porte des négociations

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L’annonce a été faite le jeudi 30 décembre 2021 par la secrétaire générale du syndicat national des personnels de douane ( SYNAPERDOUANE). En effet, Pulcherie Mateya a révélé que l’ensemble des agents des régies financières en l’occurrence les ministères des Douanes, Impôts, Hydrocarbures et du Trésor public, quittent la table des négociations à cause de nombreux couacs causés par la tutelle.

Plusieurs mois après avoir atténué leur mouvement de grève et laché ride dans le bras de fer avec le gouvernement, la Fédération des collecteurs des régies financières semble décidée à passer à nouveau à l’action. Une réaction qui fait suite au silence de leur tutelle quant à la résolution des maux qui minent leur domaine d’activités et qui nécessitent que soient prises des solutions idoines. Une menace négligée qui s’est donc traduite en abandon des négociations et probable reprise du mouvement de grève dans les jours à venir. 

Pulcherie Mateya, la secrétaire générale du syndicat national des personnels de douane,a annoncé avoir claqué les portes de la négociation. Ces partenaires sociaux reprochent à la tutelle, le fait de botter en touche. « Nous avons compris que le gouvernement a botté en touche depuis le 30 mars lors du déclenchement du mouvement de grève. Nous comprenons qu’il veut gagner du temps, il botte en touche à chaque fois que les informations sont données, il prend la tangente. Nous avons à plusieurs reprises écrit que nous voulions faire partie du comité technique. Ils n’en tiennent pas compte. Moi je suis collecteur et il semble qu’ils ont fait leur choix de prendre un seul groupe avec lequel ils travaillent » a-t-il déclaré.

S’appuyant sur un « oui collectif » des agents des Ministères susmentionnés, qui ont donné quitus par l’approbation à main levée, la Fecorefi pourrait réellement causer une gêne à la poursuite des activités économiques dans notre pays. Et ce, d’autant plus qu’ils sont les collecteurs d’une part non négligeable des recettes de l’État. Gageons qu’une solution permettant la résolution définitive de cette situation soit trouvée.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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