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Projet de Constitution : Angélique Ngoma se réjouit des amendements visant à satisfaire les autorités 

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Au terme de 10 jours de travaux, Assemblée nationale et Sénat de Transition ont, conformément au décret 359/PT-PR/MRI du 09 septembre 2024 portant convocation d’une réunion du parlement de Transition en Assemblée constituante, bouclé dimanche 22 septembre l’examen des 194 articles du projet de Constitution qui leur avaient été soumis pour « avis motivés ». C’est suivant la fin de ces travaux que la Secrétaire générale du Parti démocratique gabonais (PDG), Angélique Ngoma s’est laissée aller à quelques commentaires sur ce travail auquel elle a participé. 

Au sortir de l’examen du projet de Constitution rédigé par le Comité constitutionnel national, ce sont 801 amendements qui ont été formulés par 78 députés et sénateurs. Si peu de parlementaires s’expriment sur le contenu des amendements retenus, la députée de la Transition, Angélique Ngoma s’est pour sa part satisfaite, auprès de l’Agence gabonaise de presse de ce que ces amendements tiennent à la fois compte des aspirations des autorités, mais aussi des Gabonais. 

L’intérêt supérieur des Gabonais ?

En discutant avec députés et sénateurs de la Transition sur les avis motivés formulés par l’Assemblée plénière, une phrase revient régulièrement « l’intérêt supérieur de la nation ». Pourtant, à entendre certains, il semblerait que l’objectif soit double, à l’instar de la patronne de l’ancien parti au pouvoir qui a été invitée à commenter la fin des travaux « le plus important est que l’on puisse retrouver dans le rapport de l’Assemblée constituante des amendements qui vont dans le sens de satisfaire non seulement les autorités compétentes, mais dans une grande majorité la population gabonaise dans son ensemble », a déclaré Angélique Ngoma au micro de l’AGP.

Maladresse de la députée de la Transition ou propos parfaitement assumés ? Quoi qu’il en soit, certains acteurs de la vie politique gabonaise y voient dans ce feuilleton un processus commandé de bout en bout par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). C’est notamment le cas de l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, de l’ancien Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, ou encore de la juriste et politologue Marlène Fabienne Essola pour qui, le dialogue inclusif duquel découlent ces propositions ne l’était pas en réalité. Selon cette dernière en effet, « le dialogue s’est révélé être une commission où l’on remettait le projet du général Oligui Nguema à l’appréciation des commissaires ».

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