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Port-Gentil: menace d’une nouvelle augmentation du prix du billet du bateau

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Déjà fortement impactées par le coût de la vie, les populations pourraient voir à nouveau s’alourdir leurs dépenses. En effet, les sociétés de transports maritimes Logimar 241 et N.G.V SAS qui jusque-là maintiennent les prix des billets malgré la levée des mesures restrictives prises par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre le covid-19, pourraient encore les augmenter ou cesser leurs activités. Une décision consécutive au prix du carburant qui leur serait taxé au prix industriel.

En effet, si le prix du billet avait connu une hausse vertigineuse, à la suite de la décision du gouvernement de limiter le nombre de passagers au sein des bateaux, plusieurs mois après l’annonce par le gouvernement de la levée de toutes les mesures, la situation reste inchangée et pourrait même être pire dans les prochains jours notamment en matière de prix. En effet, les transporteurs ne comprenant pas qu’on leur taxe le prix du carburant au prix industriel pourrait déclencher un mouvement de grève et procéder à une énième inflation.

Dans une lettre envoyée au ministre des Transports, Brice Constant Paillat, les opérateurs économiques ont fustigé l’injustice dont ils sont l’objet. « Suite aux augmentations récurrentes du gasoil qui est passé du 31 décembre 2021 au 1er septembre 2022 de 631 à 1145 FCFA, soit 515 francs de plus, nous sollicitons un accompagnement pour la réduction du prix du carburant à 450 au même titre que la CNNII » peut-on lire dans la lettre. Par ailleurs, ces derniers réclament également des facilitations douanières pour l’acquisition des pièces de rechange en provenance de l’étranger. 

Il faut dire que pour se rendre à Libreville par voie maritime, les populations continuent de débourser 35 000 FCFA en classe économique et 50 000 FCFA en classe affaires. Une situation qui pourrait changer dans les jours à venir avec l’ajout de 5 000 pour chaque classe. Des situations qui pourtant n’ont jamais fait l’objet d’un suivi réel du ministre des Transports, Brice Constant qui malgré les cris de détresse des populations ne réussit pas à mettre de l’ordre dans lesdits secteurs et demeure impuissant. 

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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