Liban : entrée en vigueur du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le Hezbollah
Après plusieurs semaines de bombardements intenses de l’armée israélienne sur le territoire libanais, puis de tirs incessants de projectiles du Hezbollah sur le territoire de son ennemi, la diplomatie semble avoir repris le pas. En effet, c’est dans la matinée de ce 27 novembre que le cabinet de guerre israélien, présidé par Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien a approuvé cet accord d’arrêt des combats.
C’est donc à 4 heures du matin, heure de Beyrouth, que le cessez-le-feu au Liban est entré en vigueur, après que Benjamin Netanyahu avait indiqué en après-midi qu’il soumettrait cette proposition d’accord à son cabinet de guerre. Selon France 24, le calme est effectif ce matin. Il faut dire que quelques heures avant son entrée en vigueur, Tsahal a intensifié les bombardements chez son voisin.
Netanyahu menace de riposte aux attaques du Hezbollah
Si le chef du gouvernement israélien a enfin accepté de lever le pied, il a toutefois prévenu que son armée riposterait à tout jet de projectiles du Hezbollah sur son territoire « Si le Hezbollah viole l’accord et tente de se réarmer, nous attaquerons », a indiqué Benjamin Netanyahu. Les présidents américain et français qui sont à la manœuvre dans ce cessez-le-feu, ont salué une avancée importante et ont indiqué qu’ils œuvreront au respect de cet accord. « Les États-Unis et la France travailleront avec Israël et le Liban pour veiller à ce que cet arrangement soit mis en œuvre dans son intégralité et appliqué », ont indiqué Joe Biden et Emmanuel Macron dans un communiqué conjoint.
Selon l’accord conclu, l’armée israélienne devrait progressivement quitter le territoire libanais sous 60 jours. Quant au Hezbollah, il devra se retirer de la frontière sud, vers le fleuve Litani au nord et ce dans le même délai. Dans le même temps, l’armée libanaise doit se déployer à la frontière avec Israël. D’ailleurs, les soldats libanais se préparent déjà à occuper leurs positions. En attendant cette effectivité, Paris et Washington « s’engagent à jouer un rôle de premier plan dans le soutien aux efforts déployés à l’échelle internationale pour renforcer les capacités des Forces armées libanaises », précise le communiqué conjoint.