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Koulamoutou: faute de route pour l’évacuation du bois, une société en passe de licencier 50 ouvriers

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Le manque de routes bitumées dans l’arrière pays n’en finit plus d’être une source de malheurs pour les populations de l’hinterland. La preuve avec la situation difficile que traverserait actuellement une entreprise forestière dans le département de Mulundu dans la province de l’Ogooué-Lolo dont l’activité serait impacté contraignant ses responsables à envisager le licenciement d’une cinquantaine de ses employés. 

Considérées comme étant le socle de l’économie de la province de l’Ogooué-Lolo, les sociétés forestières installées dans le département de Mulundu sont en proie à plusieurs difficultés. En effet, faute de routes praticables en toute saison, ces dernières ont vu leur activité connaître un fort déclin. 

C’est notamment le cas de l’une d’entre elles citée par l’Agence gabonaise de presse (AGP) qui face à ses difficultés serait  en passe de procéder au licenciement de 50 travailleurs gabonais. En effet, la société éprouve des difficultés pour acheminer le bois vers la capitale depuis plusieurs mois, ce qui rend le déplacement des grumiers difficile, voire impossible.

Selon le chef de site de l’opérateur économique forestier, Benoît Nang Doume, « la situation devient suicidaire pour les sociétés forestières dans la localité. L’évacuation du bois par la route dite économique est devenue un chemin de croix et le chemin de fer n’a pas repris officiellement ». Une situation qui se serait accentuée après le retrait de la Setrag et des équipes des travaux publics sur l’axe Mikouyi-carrefour Leroy. En effet, sur cette route les travaux de réhabilitation avaient été lancés et ce, grâce au matériel dont disposaient ces deux entités. 

Outre ce constat, les opérateurs économiques pointent également du doigt le prix élevé du carburant destiné aux sociétés forestières. Par ailleurs, ces entreprises forestières ont décidé de prolonger des congés techniques étant donné leur incapacité à supporter la charge financière de certains travailleurs.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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