Journée de la femme : l’association Asafac valorise l’autonomisation de ses membres

C’est sous le thème « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation » que le monde a célébré ce 8 mars la Journée internationale des droits des femmes. Une occasion saisie par l’Association pour le soutien et l’aide aux femmes atteintes de cancer (ASAFAC), qui a tenu à mettre en avant ces femmes inspirantes et engagées, qu’elle accompagne quotidiennement.
C’est partant du constat que la majorité des femmes qu’elle accompagne rencontrent des difficultés financières considérables, que l’association ASAFAC a tenu à s’investir également dans leur autonomisation. Cette sortie du 8 mars a donc été ponctuée par une visite de certaines d’entres elles sur leur lieu d’activité, afin d’une part de mettre en avant la résilience de ces femmes courageuses, et d’autre part montrer comment l’association les accompagne.
Des femmes courageuses
« Beaucoup Parmi Ces femmes que l’association ASAFAC accompagne ont malheureusement perdu leur emploi à la suite de la maladie et pour beaucoup, le conjoint était la principale source de revenus », a indiqué Jeanne D’Arc King-Ndes, présidente d’ASAFAC avant de poursuivre « lorsqu’elles arrivent nous écoutons leurs besoins, leur apportons un soutien au plan moral, médical, mais les accompagnons aussi au plan professionnel. Nous leur demandons d’aller déposer des dossiers d’emploi et pour celles qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat, nous leur donnons un fond de roulement en fonction de nos modestes moyens ».
Nous sommes ainsi allés à la rencontre de Titine, commerçante au carrefour SNI qui a été licenciée après avoir été détectée malade du cancer. « J’aimerais dire aux femmes qu’il est toujours possible de mener une activité après la maladie. L’association ASAFAC nous donne de temps en temps des moyens financiers pour remonter nos activités, donc nous ne sommes pas seules et nous ne pouvons qu’être confiantes pour l’avenir », nous a confié Titine. Au marché CTRI d’Oloumi, nous sommes allés à la rencontre de Mathilde, qui confectionne des tissus à base de laine et propose aussi à ses clients du poisson salé. « Pendant la traversée de la maladie, il fallait que mon esprit soit captivé par quelque chose. Tisser de la laine à été une véritable thérapie. Et aujourd’hui, grâce à ASAFAC, je commercialise ce que je produit et je propose même d’autres produits. Il faut que les femmes sachent que leur autonomisation est la clé de leur émancipation », a indiqué Mathilde, qui est aujourd’hui en rémission.
GMT TV