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Hommage à Omar Bongo : Oligui Nguema salue l’héritage d’un bâtisseur de la Nation

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À l’occasion du 8 juin, date commémorative du décès du Président Omar Bongo Ondimba, le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a tenu à rendre un hommage appuyé à celui qu’il qualifie d’« homme d’État d’exception ». Un message solennel empreint de reconnaissance et de continuité institutionnelle.

Dans une déclaration sobre mais significative publiée ce samedi 8 juin 2025, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a salué la mémoire de son prédécesseur Omar Bongo Ondimba, disparu il y a 16 ans jour pour jour. Rappelant avoir servi « à ses côtés », l’actuel Chef de l’État a mis en exergue l’engagement de l’ancien dirigeant pour l’unité nationale et le rayonnement diplomatique du Gabon sur la scène africaine et internationale.

« Il a marqué notre histoire et su positionner le Gabon sur la carte diplomatique de l’Afrique et du monde », a souligné Brice Clotaire Oligui Nguema, dans une allocution partagée sur les canaux officiels de la Présidence.

Un hommage placé sous le signe du respect et de la transmission

Si cette déclaration officielle s’inscrit dans la tradition républicaine de reconnaissance des figures marquantes de la Nation, elle traduit également la volonté du président Oligui Nguema d’assumer une forme de continuité dans l’histoire institutionnelle du pays. Une posture qui, tout en incarnant la rupture amorcée depuis le 30 août 2023, n’efface pas le legs des décennies précédentes.

En rendant hommage à celui qui a dirigé le Gabon pendant plus de 40 ans, le président de la Transition rappelle, en filigrane, l’importance de la mémoire politique dans la construction d’un nouvel élan national. « J’ai eu le privilège de servir à ses côtés et d’en tirer de précieuses leçons pour la consolidation de notre vivre-ensemble », a-t-il confié dans un ton personnel et solennel.

Un symbole de stabilité diplomatique et de dialogue

Homme de consensus, souvent perçu comme un médiateur incontournable dans les crises africaines, Omar Bongo Ondimba laisse derrière lui une image contrastée, mais incontestablement influente dans l’histoire politique gabonaise. Son action pour la stabilité intérieure et l’intégration régionale reste l’un des marqueurs de son long règne.

En inscrivant cet hommage dans la solennité de la date du 8 juin, Brice Clotaire Oligui Nguema témoigne de sa volonté de préserver les fondements de l’unité nationale, tout en poursuivant les réformes de la Transition. Un équilibre subtil entre mémoire et ambition.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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Un commentaire

  1. Oligui Nguema qui rend hommage à Omar Bongo, ce n’est pas étonnant dès lors on connaît que c’est grâce à Omar Bongo, qu’il est devenu ce qu’il est devenu, et il a gardé la même conception (ancienne des Bongo) du pouvoir.
    Je le dis car j’ai lu un article de Africa intelligence qui parle de la loyauté et de la verticalité militaire au détriment des compétences, qui caractérise le pouvoir de Oligui Nguema, et avec tout ce qui s’est passé sur la libération au parc de la famille Bongo, mais tous les commentaires que les gens qui ont fait sur cette libération y compris moi-même, eh bien ça montre une fois qu’il (Oligui Nguema) s’inscrit toujours de l’ancien système du pouvoir. Comme quoi le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir, Oligui Nguema (qu’on croyait au départ l’homme de la rupture avec le vieux système Bongo) étant issu de l’ancien système qui l’a formé et qui lui a fait ce qu’il est devenu, il était difficile voire impossible à son âge de faire la mue, de se transformer en un démocrate classique avec une gouvernance horizontale, une armée cantonnée au rôle des forces de l’ordre loin de la politique, c’est impossible et donc on voit que l’ancien système clanique et militaro-tribaliste revient sous une nouvelle forme avec un nouveau personnage central : Oligui Nguema. Il finira par être comme Omar et Ali Bongo et d’autres presidents autoritaires d’Afrique qui justement avaient bien commencé au départ leur pouvoir comme lui aussi Oligui lors de la transition (je l’avais même dit dans un article qui parlait de lui, qu’il finira probablement par changer et que tout ce qu’il fait pendant la transition n’est qu’un feu de paille comme l’avait fait ses prédécesseurs africains quand ils sont arrivés pour la première fois au pouvoir).

    Et comme l’article parle de la politique et qui dit politique dit Histoire, eh bien j’invite les passionnés d’Histoire d’Afrique de prendre connaissance vous-même et de partager auprès de vos amis et connaissances, mon nouveau travail scientifique d’Histoire et de Sociologie très profond que j’ai réalisé et publié sur le Royaume Téké (après mon travail scientifique très profond aussi sur le Royaume Loango dans son aspect global dans toute l’Afrique Centrale) qui concerne tous les Tékés d’Afrique Centrale (du Congo-Brazzaville, du Gabon et de la RDC), un article avec des details historiques, photos à l’appui et surtout qui aborde l’aspect ou le savoir-faire unique et exceptionnel de la momification des Makoko/Onkoo (Rois) défunts dans ce royaume, un aspect qui n’a jamais été abordé ou superficiellement abordé dans différents travaux d’Histoire dejà réalisés dans le passé sur ce Royaume. Voici le lien : https://www.academia.edu/129365157/Le_Royaume_T%C3%A9k%C3%A9_ou_dAnziko_dAfrique_Centrale_son_Histoire_socio_politique_et_son_Savoir_faire_Exceptionnel_et_Unique_en_Afrique_sur_la_Momification_Oukouri_Ibion_des_Onkoo_Makoko_Rois_d%C3%A9funts .
    Bonne lecture et je pense que ça vous intéressera beaucoup, notamment les passionnés d’Histoire d’Afrique.

    Cordialement,
    Axel SAMBA
    Prof. d’Histoire et Géographie, Historien et Sociologue Chercheur

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