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Gabon: vers une relance du projet de développement du gisement de fer de Belinga

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Fer de lance du programme de diversification lancé il y a bientôt 20 ans par l’ancien président de la République Omar Bongo Ondimba, le projet de développement du gisement de fer de Belinga faisant partie des 20% de réserves de fer prouvées en Afrique centrale, devrait être réactualisé dans les prochains mois. C’est ce qui ressort de l’atelier de validation du rapport provisoire du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique de l’Afrique centrale (PDIDE-AC), qui s’est tenu du 18 au 21 mai dernier.

Le projet de développement du gisement de fer de Belinga dont les réserves sont estimées à un milliard de tonnes, devrait être partie intégrante du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique de l’Afrique centrale (PDIDE-AC). C’est ce qui ressort des conclusions de l’atelier de validation du rapport provisoire y relatif, qui s’est tenu du 18 au 21 mai dernier, avec pour ambition d’accélérer la diversification et la transformation économique de la région.

En effet, à l’arrêt depuis plus d’une décennie en dépit d’un réel potentiel économique qui avait notamment conduit en 2007, à la promesse par la Compagnie minière de Belinga détenue par les chinois China Machinery Engineering Corporation et Pangang Group d’y investir plus de 1 600 milliards de FCFA dans la construction de 560 km de chemin de fer entre Booué et le gisement, ce projet pourrait faire l’objet d’une reconsidération eu égard à son caractère stratégique.

Il faut dire que situé à seulement 80 km de la mine congolaise de Nabeba, ce gisement à haute teneur en fer qui avait été surnommé le « projet du siècle » par Omar Bongo Ondimba, pourrait largement couvrir aux côtés des mines de Mbalam (Cameroun), Sangha, Lékoumou et Niari (Congo),  les besoins nécessaires à la construction de la boucle ferroviaire destinée à interconnecter le réseau existant de la CEMAC comme l’a rappelé le Commissaire Shey Jones Yembe, en charge du département infrastructures.


Si pour l’heure, rien n’est encore fait, le financement du développement  n’étant pas encore défini et des tractations existant autour de cette mine dont l’Etat gabonais a repris en 2014 les 75% des parts à travers la Compagnie minière de Belinga, nul doute que le simple fait de l’envisager témoigne d’un certain intérêt des instances sous régionales. Toute chose qui devrait permettre aux autorités locales d’y jeter un regard particulier à moyen terme.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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