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Gabon : sursis d’un mois à 135 médias en ligne pour régulariser leur situation

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Le cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL) a été reçu en audience le mercredi 22 novembre 2023 par le collège des conseillers membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Il en ressort qu’un sursis d’un mois a été accordé aux 135 médias en situation d’irrégularité administrative et juridique pour la procédure de régularisation. 

Si le mercredi 18 octobre 2023 de la Haute Autorité de la Communication (HAC) avait déjà rappelé à l’ordre les médias en ligne exerçant en toute illégalité, elle a une fois de plus réitéré le même avertissement. Au cours de la rencontre avec la délégation du cercle des patrons de la presse privée en ligne conduite par son président Thierry Mebale Ekouaghe mercredi dernier. Tout en leur octroyant une prorogation d’un mois. 

Le CPPPL pour un moratoire 

En effet, la délégation du CPPPL a adressé un plaidoyer afin que la HAC puisse accorder un délai supplémentaire aux médias en situation illégale. Afin que ces derniers aient le temps de régulariser leur situation. Car faut-il le rappeler, le sursis accordé aux médias était déjà écoulé depuis le 25 octobre 2023. Selon le président du CPPPL « La demande d’audience du CPPPL avait pour principal objet la sollicitation auprès du régulateur d’un moratoire à l’effet de permettre à ces journaux de se mettre en règle ».

Durant l’échange, le patron de la presse en ligne privée a mis en lumière les difficultés que rencontrent un bon nombre de médias, s’agissant de leur  fonctionnement quotidien dont le manque d’accès à la publicité, et quelques manquements contenus dans l’actuel Code de la communication, jugé peu incitatif selon ce dernier, à la création d’entreprise de presse au Gabon.

135 médias sommés de régulariser leur situation avant le 31 décembre

Devant la requête portée par le bureau du CPPPL, les conseillers membres ont donc décidé, à l’unanimité, un allongement du délai d’un mois accordé aux 135 journaux en ligne illégaux. Un sursis qui prendra fin le 31 décembre 2023 prochain. Par ailleurs, le patron de la HAC Germain Ngoyo Moussavou a  saisi la circonstance pour sensibiliser à nouveau ses invités. 


Notamment sur leur rôle et la responsabilité citoyenne des médias dans le processus de la construction démocratique de la société gabonaise. De même qu’il a rappelé aux uns et aux autres que l’invitation de l’institution à se conformer à la Loi, ne constitue en rien une tentative de musèlement ou de bâillonnement de la presse.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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